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 Cinéma maison

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MessageSujet: Re: Cinéma maison   Cinéma maison - Page 39 Icon_minitimeMer 21 Mai - 12:48

Yup, I think so.
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MessageSujet: Re: Cinéma maison   Cinéma maison - Page 39 Icon_minitimeMer 21 Mai - 13:50

M'ouin, c'est c'que j'crois aussi.
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MessageSujet: Re: Cinéma maison   Cinéma maison - Page 39 Icon_minitimeDim 25 Mai - 16:29

Citation :
Cocktail de films St-Jérôme 2008 - Lulu 5/5

Documentaires
Bien manger pour bien vivre - Mathieu Brière 3.5/5
Malgré quelques petits problèmes d'éclairage, un des deux intervenants était très intéressant en plus de la qualité des images et de la musique. Sti de gros pet.
Le leadership: un outil pour l'avenir - Stéphanie Belleau 3/5
Correct, mais c'est un sujet qui m'emmerde royalement. C'est le seul que j'ai trouvé pénible à visionner. Je ne connais rien au sujet et j'ai l'impression de n'avoir rien appris. A-t-on voulu me vendre un produit?
GN: Renaissance d'une époque - Étienne Léger Turbide 4/5
Bien que ce ne soit pas le meilleur à mon avis, je n'ai aucun problème à ce qu'il remporte parce qu'il a su éveiller en moi un intérêt profond. Les intervenants étaient moyens, mais le combiné de la qualité des images et des séquences en plus de la musique était superbe.
Montréal: entre la ville et la rue - Marc-André T. Robitaille 4.25/5
À mon avis, le documentaire le mieux réalisé, quoi qu'un peu facile de vouloir traiter d'un tel sujet. Par contre, il n'est pas réussi à venir me chercher émotionnellement parlant.
Pourquoi se Privé? - Marie-Mychèle Pratte 3.25/5
Un peu loin dans mon esprit, celui-là, mais il me semble tout simplement qu'il n'apportait strictement rien de nouveau à la question du débat entre le privé et le public. « Laissez-moi vous obstétrIIIIIIIIIIIIr! »
Histoire sans fond - Katerine Martineau 4/5
Sans réellement savoir pourquoi, j'ai eu de la difficulté à embarquer mais je peux facilement reconnaître qu'il s'agit là d'un très bon documentaire. Le concept était incroyable, et les intervenants aussi.

Fiction
Aux portes des limbes - Stéphanie St-Pierre 3.75/5
La première moitié est franchement mauvaise à mon avis: elle aurait dû être changée complètement. Par contre, le concept final est incroyable, assurément le plus inventif de toute la soirée. Et que dire des maquillages... Aurait facilement pu gagner, n'eût été du faible scénario d'entrée.
Marie réinventée - Alexandra Lepage 4.25/5
Divin comme court-métrage. À ma quatrième écoute, j'ai largement encore plus apprécié sa subtilité et le jeu de l'actrice de principale, en plus de certains plans qui sont exceptionnels. Aurait très facilement pu gagner.
Sans bon sang - Stéphanie Belleau 4.5/5
Même si j'étais presque assuré qu'il ne parviendrait pas à l'emporter, Sans bon sang demeure mon court-métrage préféré de toute la soirée. Une comédie qui traite des accomodements raisonnables et de vampires, habituellement non merci pour moi, je passe mon tour. Mais la réalisation était d'un tel professionnalisme, le scénario était d'un tel cynisme et l'acteur torchait tellement des culs que j'en suis tombé de ma chaise.
Un ange en enfer - Sophie Lacroix 3.5/5
Je le répète: quand le sujet de ton film est plus touchant que ton film lui-même, t'as un criss de problème. Il était quand même bien fait, mais ça m'irrite moi aussi que ce soit celui qui le méritait le moins qui ait remporté la palme du Cocktail. KATHYYYYYYYYYYYYYYYYYY...

Quelle belle soirée.
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MessageSujet: Re: Cinéma maison   Cinéma maison - Page 39 Icon_minitimeDim 25 Mai - 22:07

Wtf Frank, la réalisation de Sans bon sang est nulle. C'est le montage qui owne.
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MessageSujet: Re: Cinéma maison   Cinéma maison - Page 39 Icon_minitimeDim 25 Mai - 22:22

J'inclus le montage dans la réalisation.
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MessageSujet: Re: Cinéma maison   Cinéma maison - Page 39 Icon_minitimeLun 26 Mai - 9:52

Wtf. La réalisation c'est tout le film? Faudrait que tu prennes un autre terme que le mot réalisation dans ce cas.
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MessageSujet: Re: Cinéma maison   Cinéma maison - Page 39 Icon_minitimeLun 26 Mai - 10:50

la réalisation frank , dans le cadre de ces courts métrage , sé plus le scénario et les acteurs en passant par les lieux.

le montage fait plus partit d'une catégorie apart, car tu px avoir une bonne réalisation, mais un montage pourrit.
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MessageSujet: Re: Cinéma maison   Cinéma maison - Page 39 Icon_minitimeLun 26 Mai - 10:52

La Réalisation Cinématographique, parfois appelée mise en scène en référence au théâtre, est le processus de fabrication d'un film, qui englobe depuis une idée originale, le tournage, le montage et finalement la distribution et la commercialisation. Typiquement, elle implique nombre de techniciens, diffuseurs, et artistes. En général, la réalisation est l'art de créer et agencer des plans pour mettre en scène des émotions, des sentiments ou une ambiance.

Oubliez vos notions théoriques de classe, quand je parle de réalisation, ça englobe tous ces éléments. La réalisation, selon son contexte de base, c'est la globalité de la finalité de l'oeuvre. Si le réalisateur fait mal sa job mais que le produit final est excellent grâce à son équipe (de montage, de casting, etc.), tant mieux pour lui. XD

P.S. Wft wtf.
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MessageSujet: Re: Cinéma maison   Cinéma maison - Page 39 Icon_minitimeLun 26 Mai - 10:56

F.U.S.B.

Je suis zéro d'accord pour dire que la réalisation était bonne. C'était même la pire, un film épisodique dans lequel les monteurs ont fait des miracles (notamment en ajoutant les Channels et tout). Le film paraît bien à cause du montage, rien d'autre. Les plans sont fixes, y'a pas grand chose d'autre dans ce film là.
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Marc

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MessageSujet: Re: Cinéma maison   Cinéma maison - Page 39 Icon_minitimeMar 27 Mai - 0:04

FUSB
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MessageSujet: Re: Cinéma maison   Cinéma maison - Page 39 Icon_minitimeMar 27 Mai - 0:11

Merci de cet ajout, Marc. Razz

D'accord avec toi pour les plans fixes. Sauf que, faut avouer que pour le style de scénario, ça fittait sacrément bien. Les lecteurs fixe de nouvelles fixe, les journalistes fixes, les idées fixes, les débats fixes, tout le monde qui demeure cloîtré dans le fixe et personne qui ne va de l'avant.

Le montage a fait des miracles, j'appuie à 100%. However, je maintiens, en mon sens, que ça fait partie de la réalisation d'un film, que FUSB y ait mis son grain de sel ou non. Razz
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MessageSujet: Re: Cinéma maison   Cinéma maison - Page 39 Icon_minitimeSam 31 Mai - 23:39

Citation :
Indiana Jones 1

Citation :
Indiana Jones 2

Citation :
Indiana Jones 3

Citation :
Indiana Jones 4

Citation :
Lady Snowblood - Toshiya Fujita 4/5

Citation :
El Orfanato - Juan Antonio Bayona 4.25/5
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MessageSujet: Re: Cinéma maison   Cinéma maison - Page 39 Icon_minitimeDim 1 Juin - 21:53

Citation :
Delicatessen - Jeunet/Caro 4.5/5

Delicatessen est un film unique, et tous ceux qui voudraient clamer que La Cité des Enfants Perdus lui est similaire n'ont probablement pas su remarquer la différence entre les deux. Cette première collaboration lors d'un long-métrage entre Jeunet et Caro plonge le spectateur dans un contraste jouissif entre le burlesque de la loufoquerie, et son antagoniste dystopique; une société cannibale en perdition. Malgré tout, Dominique Pinon parvient à nous charmer par le petit je-ne-sais-quoi qu'il parvient à apporter au film et il va sans dire que la performance de Jean-Claude Dreyfus donne le ton au film dans le rôle du boucher, un personnage à la fois attachant par sa bougonnerie et répulsif par sa vision de l'existence. Certaines scènes demeurent encore magiquement gravées dans ma mémoire, même un mois après l'avoir visionné, et il faut avouer que Delicatessen laisse en le spectateur un frisson indescriptible que nul autre film ne sera jamais capable d'égaler.

Citation :
Raiders of the Lost Ark - Steven Spielberg 2.75/5

Tout ce que je me souviens, c'est un professeur d'université beau et musclé, qui s'amuse les week-end à braver tous les dangers de la planète pour ramener des artéfacts dans son locker room. Naturellement, il faut se battre contre les méchants nazis au rire diabolique qui, eux, n'ont aucun sentiments et n'hésitent pas à tuer n'importe quel petit enfant innocent.

Donnons tout de même à Indiana Jones ce qui revient à Indiana Jones: il s'agit d'un film qui forge les clichés, et il est évident, qu'à sa sortie, il a dû soulever des foules entières à travers le monde. Toutefois, aujourd'hui, en tant qu'adolescent du 21e siècle, il faut avouer que les mêmes idées ont été réutilisées maintes fois et qu'il s'agit là du film et de la série par excellence si on veut essayer de deviner la suite à l'avance.

Citation :
Indiana Jones and the Temple of Doom - Steven Spielberg 3/5

Sans savoir pourquoi, alors que tous s'entendent unanimement pour clâmer que le second opus est le plus pathétique de la trilogie, je l'ai tout de même un tout petit peu plus apprécié que le premier. Par contre, rien d'assez gros pour que je puisse affirmer que j'ai apprécié mon écoute, loin de là. Kate Capshaw (qui allait plus tard devenir Madame Spielberg) est, à mon avis, une actrice très moyenne dont le personnage est franchement caricaturé d'une manière irritante.

Au fond, je ne me souviens même plus pourquoi je l'avais préféré au premier... Gawd.

Citation :
Indiana Jones and the Last Crusade - Steven Spielberg 3.5/5

Sincèrement, le troisième de la série mérite franchement d'être un film intemporel. Il s'agit du premier volet qui peut compter sur deux acteurs solides en Sean Connery et Harrison Ford (qui, lui, a pris du galon dans le métier d'acteur depuis 1981, soit la sortie du premier Indiana Jones). On y assiste d'ailleurs à une certaine humanisation des personnages (même d'Indiana) et cette touche de réaliste est parvenue à m'atteindre davantage. Le scénario est typique et encore prévisible par moments, mais la finale classique des trois épreuves est franchement très divertissante.

Citation :
Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull - Steven Spielberg 3.75/5

À mon avis, probablement le meilleur des quatre. Je sais que c'est évidemment le contraire pour la majorité des fans de la trilogie, puisque Spielberg s'est davantage adapté aux normes contemporaines et cette adaptation est loin d'avoir plu aux conservateurs. Même s'il demeure encore prévisible à certains endroits (tchiklik), il n'en demeure pas moins que le scénario est très bien travaillé et que l'excès de l'utilisation des effets spéciaux par ordinateur servait assez bien le propos pour qu'ils ne me dérangent pas.

Pis là, ça va être une fusée qui va s'envoler...

Citation :
Shaun of the Dead - Edgar Wright 3.5/5

Selon moi, c'est encore le même problème que dans beaucoup d'autres films, mais il s'agit évidemment là d'un goût personnel et il ne saurait probablement pas s'appliquer à tous. Car, la première moitié du film est carrément désopilante, à un point tel que l'humour en vient sacrément à surclasser celui de Hot Fuzz, le plus récent volet des aventures de Simon Pegg et Nick Frost. Sauf que, quant à elle, la seconde moitié se transforme peu à peu en un film d'horreur manqué de zombies, question d'en faire une référence claire et nette à Romero, et l'humour se dégrade peu à peu pour tenter éventuellement d'installer un suspense raté qui nous amène vers une finale lente et sans queue ni tête.

Les films d'horreur gâchent ma vie.

Citation :
Manderlay - Lars Von Trier 4.5/5

Manderlay, c'est bien plus que la suite de Dogville.

C'est une entité à part entière, un nouveau chapitre dans le domaine de la cinématographie moderne. Avec ce second opus de sa trilogie, Von Trier frappe fort, et ce, même en tenant compte de tous les obstacles qu'il a du surmonter pour y parvenir. En effet, Nicole Kidman, en conflit d'horaire, décide de laisser tomber le rôle de Grace, dans lequel elle performait si bien, pour finalement éventuellement laisser sa place à Bryce Dallas Howard.

S'amènent donc les adeptes de Dogville, dont moi-même je fais partie, qui n'en finissent plus de douter, qui s'imaginent depuis longtemps déjà que Kidman était en fait le pilier central du premier volet.

Et ils n'avaient pas si tort.

Toutefois, après avoir visionné Manderlay, force est d'avouer que c'est véritablement Von Trier et sa plume qui sont les véritables génies incontestés de l'absurdité humaine portée à l'écrain. Même si l'absence de Kidman laisse un certain trou temporaire dans l'histoire, Howard se débrouille assez bien et parvient momentanément à nous la faire oublier.

Manderlay est un film effrayant. En l'espace de quelques décennies, Von Trier s'est perfectionné dans l'art de se jouer de la nature humaine, et sa trilogie s'annonce dévastatrice au point de vue de la dénonciation de l'immoralité de l'être humain. Le réalisateur danois jongle avec les problématiques et accumulent les dilemmes dérisoires qui témoignent du pathétisme du genre humain. Le spectateur n'a plus choix: il demeure fasciné malgré l'horreur indicible du spectacle qui lui est offert.

...Car, même moral, l'individu demeure immoral.

Vivement Washington.

Citation :
The Deer Hunter - Michael Cimino 3.5/5

Même s'il est aisé de reconnaître que The Deer Hunter n'est pas un mauvais film, j'ai de la difficulté à comprendre pourquoi est-ce qu'il devrait être considéré comme l'un des meilleurs classiques du cinéma. Deniro est certes incroyablement brillant, mais le script présente plusieurs lacunes et les dialogues sont bien loin d'être travaillés. Sans parler des incroyables longueurs, dont la première heure qui n'établit presque rien, qui minent l'intérêt du spectateur et sabotent la fluidité du déroulement.

Les scènes de guerre étaient bien sympathiques, il faut bien avouer qu'on reste par moment scotché au bout de notre chaise, bien que le suspense de la roulette russe en soit un largement statique. D'ailleurs, le dénouement de l'histoire m'apparaît louche et concordent peu avec la nature des personnages. À ce que j'ai lu, dans le script original, la situation finale de Michael et de Nick étaient inversés. En mon sens, le film aurait été bien meilleur et davantage plausible si c'avait été le cas.

D'ailleurs, pourquoi cet élan de sympathie américaine à la toute fin, alors que c'est justement le pays qui a assassiné leur ami?

Citation :
Grace is Gone - James C. Strouse 3.5/5

Grace is Gone ne nous laisse même pas le temps de nous attacher aux protagonistes de l'histoire que l'élément déclencheur se met déjà en branle à la cinquième minute du film. Conséquence? 90 minutes à assister à une tentative de reprise de goût en la vie qui parvient à peine à nous intéresser tant tout est garroché rapidement dans l'iris du spectateur. On aurait presque pu rajouter une grosse demi-heure de départ pour instaurer la situation initiale et pour nous apprendre à apprécier les personnages principaux.

Bref, c'est rare qu'on peut dire ça, mais c'est un film qui méritait sacrément d'être rallongé pour espérer obtenir un meilleur résultat sentimental auprès de son auditoire.

Car je ne suis pas une roche et je n'ai pas pleuré.


Dernière édition par Admin le Dim 1 Juin - 23:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Cinéma maison   Cinéma maison - Page 39 Icon_minitimeDim 1 Juin - 22:43

Citation :
A Countess from Hong Kong - Charles Chaplin 3.5/5

Citation :
La Môme - Olivier Dahan 4/5
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MessageSujet: Re: Cinéma maison   Cinéma maison - Page 39 Icon_minitimeLun 2 Juin - 11:30

Wtf. Sans moi.
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MessageSujet: Re: Cinéma maison   Cinéma maison - Page 39 Icon_minitimeMar 3 Juin - 21:28

Citation :
Touch of Evil - Orson Welles 3.75/5

Même si Touch of Evil recèle, à mon avis, beaucoup d'inconsistances dans la globalité du scénario, il n'en demeure pas moins qu'il s'agit là d'un des pionners du thriller noir. Les dialogues sont très bien travaillés, et il va sans dire que la musique est, par moment, si sublime qu'on en vient à excuser certaines réactions étranges chez les personnages. Orson Welles, Charlton Heston et Janet Leigh se passent tour à tour le flambeau du spotlight et se relayent pour nous offrir trois personnages colorés (mais, avouons-le tout de même, stéréotypés) qui égayent constamment l'intrigue.

Ah, et quel plan séquence au début... Wow. Astonishing.

Citation :
The Chronicles of Narnia: Prince Caspian - Andrew Adamson 3.75/5

Même si la trilogie de Narnia ne passera probablement pas à l'histoire, je crois qu'il faut avouer qu'elle ne retire pas autant de crédit qu'elle le devrait. En tant que deuxième opus et pilier central de l'oeuvre, Prince Caspian, même s'il n'atteint absolument pas le brio du premier volet, s'élève au même titre que les Harry Potter et les LOTR de ce monde. Probablement pas dans la réalisation puisque le budget est assurément bien moindre (puisqu'il en va de même pour les recettes, quoi qu'il a quand même récemment défoncé le box-office), mais il est évident que le charisme de l'histoire est divin et que, tôt ou tard, un adepte du cinéma d'aventure n'a d'autre choix que de tomber en amour avec les 4 protagonistes de l'histoire, en plus des différents personnages complètement tordants/affolants qu'ils rencontrent tout au long de leur périple.

J'étais bien évidemment conscient que ce second opus allait nous livrer plusieurs scènes de guerres et de batailles qui, au bout du compte, finiraient probablement par me dégoûter tant on axerait largement sur les effets spéciaux. À ma grande surprise, il me semble que ces scènes ne furent pas si nombreuses (quoi qu'il y en ait eu davantage que dans le premier), et qu'au contraire, elles parvenaient à faire évoluer psychologiquement les personnages et qu'elle redonnait même un certain regain à certains passages qui s'étiraient douteusement. Skandar Keynes est d'ailleurs un acteur exceptionnel et je ne serais pas étonné qu'on le revoit plus tard dans autre chose que la conclusion de la trilogie de Narnia.

Citation :
Manhattan - Woody Allen 4.5/5

Seen 2 times.

Manhattan est à Woody Allen ce que hibou est à la règle des X.

Il est l'exception à la règle.

Manhattan est l'un de ces (trop) rares films qui parvient astucieusement à combiner les thèmes principaux fétiches du réalisateur new yorkais (relations amoureuses, adultère, psychanalyse, etc.) ainsi qu'une bonne dose de philosophie et de connaissances cinématographiques. Manhattan se savoure, tout simplement. C'est un long-métrage pourtant court qui se laisse bien prendre avec une touche d'ironie et d'humour, avec un personnage comme Isaac Davis dont on tombe immanquablement amoureux (tout comme lui est en amour avec le cinéma), avec des liaisons amoureuses perturbées et perturbantes qui nous enjolivent dans les états d'âme et la romance de New York.

Car, chez Woody Allen, New York devient plus que jamais un véritable personnage qui, lui aussi, a des rêves, des aspirations, des craintes et des désirs. Et quand on saupoudre tout ça d'une bonne dose de plans incroyablement formidables qui nous donnent envie d'immobiliser l'image quelques instants, juste le temps de pouvoir savourer la beauté de la photographie, on en crée un véritable chef-d'oeuvre romantique...

Citation :
Lady Snowblood - Toshiya Fujita 4.5/5

Tarentino peut bien aller se rhabiller avec ses vengeances.

Non, plus sérieusement, je n'ai d'autre choix que de glisser un mot sur Tarentino dans ma critique puisqu'il est évident que ce film de Toshiya Fujita fut assurément l'une des grandes sources d'inspiration de Quentin. Ou, du moins, s'il ne l'est pas, il le devrait.

Lady Snowblood est une épopée de vengeance formidable qui, même en 1973, parvient à nous replonger dans un Japon ancestral où le sang abonde et la quiétude n'existe pas. L'utilisation surabondante d'un sang exagérément écarlate a évidemment de quoi provoquer quelques sourires en coin chez les spectateurs, mais il n'en demeure pas moins que le film est empreint d'une esthétique déroutante et que la poésie des images en vient vite à se frotter à la rudesse du propos.

Quant à elle, l'intrigue, qui fait habituellement défaut dans les films du genre, est tout simplement formidablement travaillée, à un point tel que le déroulement est vraiment très peu prévisible et que les différentes clés aux problématiques font preuve d'originalité et de recherches approfondies. De plus, cette vendetta est drapée sur fond socio-politique, de quoi attester davantage de crédibilité à l'oeuvre dans son ensemble.

Quatre noms à tuer sur un bout de papier.

Quatre cadavres qui se sont effondrés originalement.
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MessageSujet: Re: Cinéma maison   Cinéma maison - Page 39 Icon_minitimeMer 4 Juin - 2:36

Citation :
La Strada - Federico Fellini 3.75/5

Heh.
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MessageSujet: Re: Cinéma maison   Cinéma maison - Page 39 Icon_minitimeMer 4 Juin - 4:31

Wtf 1:36?
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MessageSujet: Re: Cinéma maison   Cinéma maison - Page 39 Icon_minitimeMer 4 Juin - 8:48

2h36.
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MessageSujet: Re: Cinéma maison   Cinéma maison - Page 39 Icon_minitimeMer 4 Juin - 11:39

Citation :
The Graduate - Mike Nichols 4.5/5

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MessageSujet: Re: Cinéma maison   Cinéma maison - Page 39 Icon_minitimeMer 4 Juin - 12:38

J'me suis laissé owner par le cadran.
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MessageSujet: Re: Cinéma maison   Cinéma maison - Page 39 Icon_minitimeMer 4 Juin - 17:39

Citation :
Catch Me If You Can - Steven Spielberg 4/5

Probablement le meilleur Spielberg avec Schindler's List et Munich. Toutefois, comme à son habitude, ça demeure un peu léger.

Citation :
Dr. No - Terence Young 4.25/5

Pour commencer l'une des plus grandes séries cinématographiques de toute l'histoire du cinéma (si l'on exclue Colombo, quand même, puah), quoi de mieux que d'amorcer le tout par un film comme Dr. No, mené par un Sean Connery splendide, plus en forme que jamais pour donner vie au charisme et à la richesse du bagage socioculturel brittanique légué par la plume de Ian Fleming.

Sur une toile de fond de politique et d'anarchisme, James Bond s'élance à la conquête des îles tropicales de la Jamaïque pour finalement faire équipe avec Honey Ryder, en mon sens l'une des plus formidables et des plus belles bondgirls qui soient. Les dialogues sont percutants au même titre que le scénario est incroyablement bien travaillé sous la tutelle de Maître Fleming, et il n'en faut pas plus pour tomber en amour avec l'un des personnages les plus charmeurs du grand écran.

Citation :
From Russia With Love - Terence Young 3.5/5

Bien qu'il soit considéré comme l'un des plus grands titres de la série, From Russia With Love m'a fait décrocher à certains endroits, pour la simple et bonne raison que l'on plonge incroyablement profondément dans l'univers des magouilles politiques et de l'ambiance de cette guerre froide amorcée à Istanbul. Il n'en demeure pas moins que Sean Connery demeure excellent, quoique son personnage se métamorphose davantage en macho stéréotypé dans certaines séquences.

Définitivement pas mon favori, mais il faut tout de même lui accorder l'excellence de son scénario.

Citation :
Goldfinger - Guy Hamilton 4.25/5

Goldfinger est, assurément, l'un des plus grands maîtres dans le genre cinématographique du suspense de vol de banque. Pour la toute première fois, l'univers de James Bond déroge temporairement de la trame politique et des complots nationaux de SPECTRE pour s'intéresser à un scénario justement désintéressé de toute lourdeur nationaliste. Gert Fröbe, dans le rôle de Goldfinger, est tout simplement formidable et il sait donner vie à un personnage habité par différents complexes. Honor Blackman, dans le rôle de Pussy Galore, est assurément à son tour l'une des plus grandioses Bondgirl de toute la série, et ce, même si elle fut la plus vieille d'entre toutes. Et que dire de Oddjob, qui est probablement mon ennemi favori de Bond?

L'intrigue est absolument grandiose, et chaque seconde du film ajoute quelque chose au suspense entretenu chez le spectateur. Les nombreux gadgets électroniques se multiplient, les ruses se peaufinent davantage et Sean Connery redouble d'ardeur dans ce qui risque, à mon avis, d'être sans conteste le plus grand et le plus prestigieux de tous les James Bond.

Citation :
Thunderball - Terence Young 3.5-3.75/5

D'entrée de jeu, même s'il me semble que le scénario de base soit beaucoup moins travaillé que les trois premiers, les effets spéciaux finissent en quelque sorte par compenser et le spectateur finit tout de même par adhérer à l'intrigue au bout du compte. Même si les bandits ne m'ont paru bien convaincants, Sean Connery est encore une fois formidable, même s'il me semble déceler une petite baisse de performance de sa part comparément aux autres premiers volets.

La réalisation laisse tout de fois à désirer sur certains points, notamment dans le montage où je crois qu'une certaine inversion des scènes aurait créé un impact plus prononcé chez le spectateur, dans la mesure où l'on n'aurait peut-être pas du nous fournir la réponse dès les premières minutes du film, alors que James Bond a, lui, passé deux heures à trouver la solution à l'énigme. Il aurait probablement été bénéfique pour le suspense et l'intérêt de nous inclure involontairement dans la peau de James Bond en nous laissant dans le mystère nous aussi.

Un très bon film de la série, au bout du compte.
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MessageSujet: Re: Cinéma maison   Cinéma maison - Page 39 Icon_minitimeSam 7 Juin - 17:44

Ça commence à être dur de se souvenir de ce qui s'est passé dans chaque James Bond... Razz

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You Only Live Twice - Lewis Gilbert 4/5

Un James Bond classique, si bien qu'il risque de demeurer dans mon top 5 de l'entière série brittanique. Rien que par la pochette, il est évident de comprendre qu'il s'agit là d'un des volets qui a grandement influencé nombre de ses semblables dans le futur. Avec pour enjeu la course lunaire entre les États-Unis et l'URSS, You Only Live Twice met à profit des idées réellement ingénieuses qui n'en finissent plus d'épater les spectateurs et de permettre à un Sean Connery éreinté de laisser le scénario briller à sa place. À ce sujet, les décors et le plateau sont réellement superbes, et il ne faudrait pas oublier de donner crédit à Ken Adams pour y avoir instaurer une ambiance extraordinaire.

Toutefois, s'il y a bien un revers à la médaille, c'est qu'il s'agit là du film qui a inspiré chez Sean Connery la naissance d'un dégoût progressif envers le personnage de James Bond, et plus particulièrement envers tout le tohu-bohu médiatique déployé à son égard.

Citation :
On Her Majesty Secret Services - Peter R. Hunt 3.5/5

Impossible. Ou presque.

Impossible de faire oublier la présence de Sean Connery en un seul film, d'apprendre à apprivoiser Georges Lazenby en si peu de temps. Pourtant, Lazenby se débrouille très bien, et on finit même en quelque sorte par y croire, mais il en reste tout de même que l'essence dégagée par le film est incroyablement différente de celle que dégageait auparavant Sean Connery. La réalisation de Peter R. Hunt, d'ailleurs, est, comparemment à ses prédécesseurs, assez ingénieuse. Trop, peut-être. Plusieurs plans se classifient dans les plus belles images de toute la série des James Bond, mais cette réalisation, par moment, détourne l'attention de l'agent 007 et, par le fait même, lui accorde moins d'importance.

Les producteurs Saltzman et Broccoli ont d'ailleurs estimé avoir fait une erreur importante en axant davantage sur le personnage de James Bond plutôt que sur l'acteur qui l'interprétait. À de nombreuses reprises, notamment au début, le visage de Lazenby est voilé, c'est davantage la silhouette de Bond qui en ressort, tout juste de quoi dénaturaliser la vraie essence du charisme de l'acteur.

Également, ce qu'il y a de plus déplorable dans ce volet, et ce qui en fait d'ailleurs un des moins bons James Bond de la série jusqu'à présent, c'est qu'on entre temporairement dans l'ère des scènes d'actions inutiles et trop longues. Les combats piteux déjà chorégraphiés à l'avance, les poursuites interminables qui n'en finissent plus de se multiplier, le James Bond si héroïque qui endure aisément 8 scènes d'action par film, ce qui n'avait pas réellement été le cas avec Sean Connery. Toutefois, heureusement, les premiers films de Roger Moore parviennent à éviter ce piège.

Avouons-le néanmoins, On Her Majesty Secret Services est peut-être le film qui recèle le plus d'humour dans toute la série, et le charisme de Lazenby sert très bien ce propos noir et ironique.

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Diamonds are Forever - Guy Hamilton 3.5/5

Même si l'on a là l'occasion de gouter pour une dernière fois (officiellement parlant) aux prouesses de Connery - qui n'affiche toutefois plus la même vergne qu'à l'habitude -, ça ne signifie pas que Diamonds are Forever mérite pour autant d'être classifié dans les meilleurs films de James Bond. Les personnages sont nombreux, et plus souvent qu'autrement, inintéressants (mis à part le duo loufoque Kidd/Wint). Le scénario est assez complexe et la course folle dans Las Vegas manque assurément d'un petit je-ne-sais-quoi. Il s'agit également là d'un des rares James Bond (du moins, dans les dix premiers) où de nombreuses solutions aux problématiques furent exagérément ridicules et où James Bond n'eût pas à se servir de son indiscutable logique pour se sortir du pétrin. Entre autre, la pathétique scène du cercueil...

Citation :
Live And Let Die - Guy Hamilton 3.5/5

C'est extraordinaire de voir à quel point est-ce que, cette fois-ci, la transition s'est bien produite. Serait-ce à cause de l'instabilité du rôle, qui jusque alors vacillait entre Connery, Lazenby et même Billington? N'en demeure pas moins que Roger Moore est absolument brillant dans son interprétation de l'agent secret brittanique, quoique absolument très différente de Connery, et que sa présence ne m'a pas pour le moins irritée de tout le film.

James Bond s'aventure alors dans les confins d'un Harlem new-yorkais pour éventuellement se diriger vers une île des Caraïbes là où se trame un scénario classique de dopage. Là où l'originalité intervient, c'est que le scénario se mélange à la malédiction vaudou et à l'intervention de l'énigmatique Baron Samedi. Certains éléments du scénario, notamment le rôle qu'occupe le tarot dans l'histoire, sont dignes de faire naître sur les lèvres du téléspectateur maints sourires fuyants.

Citation :
The Man With the Golden Gun - Guy Hamilton 3.75/5

Après réflexion, il me semble que The Man With the Golden Gun demeure l'un des grands classiques de toute l'épopée Bond. Au premier abord, il m'avait semblé ridicule que cet opus n'ait pas réellement de mission pour James Bond, autre que d'éviter l'assassin Francisco Scaramanga. La course à l'énergie solaire me semblait alors davantage un prétexte secondaire pour donner un semblant de quête au héros alors que l'intrigue était assez faible. D'ailleurs, certains éléments du scénario étaient assez faibles, et je déplorais encore à quelques reprises l'étonnante facilité de James Bond de se dégager de n'importe quelle menace.

Et pourtant, la confrontation entre Scaramanga et Bond s'est finalement épicée au fur et à mesure que les secondes s'égrénaient, à un point tel qu'il s'agit là d'un des premiers ennemis de toute la série qui aurait réellement pu assassiner facilement James Bond s'il l'aurait voulu. Christopher Lee est décidemment l'un des rares excellent acteurs qui est parvenu à partager la tête d'affiche avec le personnage de James Bond, et sa présence n'est certes pas sans jouer dans la haute note que je lui décerne.

Citation :
Der Letzte Mann - F.W. Murnau 4/5

Absolument superbe. Un excès de réalisme dans l'univers du renommé personnage d'Emil Jannings qui se transforme, d'un jour à l'autre, en véritable loque humaine condamnée à cirer les godasses dans les toilettes. L'ensemble de la réalisation est absolument superbe, les nombreux travelings sont grandioses et la mise en place des décors laisse rêver. Certains plans et certains procédés de montage et d'édition en font assurément l'un des plus grands chefs-d'oeuvre du cinéma muet.

Un drame poignant, mais surtout, sincère.

Citation :
Breaking the Waves - Lars von Trier 3.75/5

Dans ce premier volet de la trilogie ''Golden Heart'' de Von Trier, Emily Watson se révèle pour la première au fois au grand écran et coupe le souffle à n'importe quel adepte du cinéma. En terme d'impact d'un acteur sur le film dans lequel il s'interprète personnage, la position qu'occupe Watson sur Bess McNeill et sur Breaking the Waves est assurément dans mon top 10 de tous les temps.

Car, sinon, bien que le traitement soit largement original, il me semble que le scénario se perd largement dans des longueurs qui n'en finissent plus de nous permettre de décrocher spontanément à plusieurs scènes dans le film. Comme c'est tout de même Von Trier, il faut avouer que certaines scènes dérangeantes sont absolument hypnotisantes et que les dialogues sont emplis de contre-sens logiques qui incarnent le film et lui donnent une petite touche si absurde et si horrifiante à la fois qu'on reconnaît immédiatement la touche du réalisateur danois.

Du côté du Danemark, il va de soi que Breaking the Waves est assurément l'un des grands films qui ait eu la chance de faire un saut international à grande renommée. Ce drame incroyablement puissant perturbe largement son auditoire, mais n'est probablement pas aussi fluide que d'autres films du réalisateur.


Dernière édition par Admin le Sam 7 Juin - 18:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Cinéma maison   Cinéma maison - Page 39 Icon_minitimeSam 7 Juin - 17:57

Bah moi je trouve ça assé facile

-Des filles sexy
-Des beaux chars
-James bande dans de sale draps...
-James sauve une fille sexy et l'histoire se termine

Et voila même recette dans chaque film
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MessageSujet: Re: Cinéma maison   Cinéma maison - Page 39 Icon_minitimeSam 7 Juin - 18:05

Ouep. En plein dans le mille, Ian!

Mais c'est intéressant de voir comment est-ce que le traitement diffère d'un Bond à l'autre. Pourquoi est-ce que James Bond ne s'est jamais essoufflé, alors que Indiana Jones, Star Wars, Dick Tracy et tous les superhéros ont fini par s'éteindre un jour ou l'autre?

Dans notre 21e siècle, les recettes sont encore pires: toutes les comédies (romantiques ou non), les films d'actions et d'aventures du box-office sont construits de la même manière et sont incroyablement prévisibles.
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