Cinéma maison - La suite!

C'tait le tien le meilleur, quoique trop cliché... Le plan au-dessus des toilettes était assez cool, pis les jeux des acteurs étaient nices.
Le plus original, c'tait Impulsions, mais la caméra-épaule m'a tué.
Pis l'idée du Monologue était bonne pour l'autre, mais la technique était assez simple et l'histoire aussi était assez facile à prédire.

L.G., c'tait l'histoire de Louis-Georges, un p'tit bébé abandonné dans une laveuse dans une buanderie. Il y grandit, élevé par le mec qui s'occupe de la dite buanderie (avec ses appareils L.G., évidemment) et il s'adresse directement à nous en nous racontant ses péripéties enfantines des dernières semaines, dans la quête de son premier amour...

C'est plus difficile de faire une bonne comédie touchante qu'un bon drame!

Est-ce que les films vont être mis sur youtube ?

Ouin, festifilm...

Citation :

Terminator 3: Rise of the Machines - Jonathan Mostow 3.25/5

Pas aussi mauvais que je le pensais. Plusieurs éléments de l'histoire sont amenés de façon réellement intéressante, et on prépare adéquatement le terrain pour le dernier Terminator de la saga. Terminator 3 existe bel et bien, même sans Cameron.

Citation :

Young People Fucking - Martin Gero 3.75/5

Un des films les plus rentables dans l'histoire du box-office canadien. Intéressant de voir à quel point ce film a dénoué tout un débat sur l'état de la censure en sol canadien. Excellente comédie qui lève le voile sur différentes mentalités sexuelles très actuelles. Un film honnête, véridique, et provocateur.

Citation :

Zack and Miry Make a Porno - Kevin Smith 3.25/5

Même s'il en a reperdu depuis l'époque des Clerks, Kevin Smith nous revient avec une comédie distrayante qui, même si elle caricature grossièrement l'industrie de la pornographie, recèle néanmoins quelques bonnes idées. Sur le plan sentimental, quelques scènes sont plus faibles. Et un gag était réellement de trop...

Citation :

Kung Fu Panda - Osborne/Stevenson 3.5/5

3-4 gags vraiment étonnant qui m'ont bien fait marrer, héhé. Le scénario est peut-être un peu trop simple, et réellement trop cliché, mais tout s'avale très bien dans une optique de divertissement. Plus gros défaut: mis à part le panda, les personnages sont très peu attachants...

Citation :

One man show de Jean-Thomas Jobin

You know, that's the best godamn humor show in the world.

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Up - Docter/Peterson 3.5/5

15 premières minutes extrêmement émotives, plusieurs moments surprenants, des personnages pour la majorité attachants... Par contre, beaucoup d'idées trop incongrues qui sont difficiles à valer et qui minent la fluidité du scénario. Un des moins bons de Pixar, c'est-à-dire, un très bon film.

Citation :

Polytechnique - Denis Villeneuve 3.5/5

Difficile de lui reprocher quoique ce soit, sinon la fin controversée qui pourrait bel et bien faire preuve d'un sexisme manichéen flagrant envers les hommes. Esthétique recherchée, émotion et tension à l'appel dans l'une des peintures les plus sombres de la grande fresque historique québécoise.

Citation :

Lawrence of Arabia - David Lean 4.25/5

Le plus grand de tous les films épiques.
Peter O'Toole dans l'une des prestations les plus bouleversantes de l'histoire du cinéma, et c'est sincèrement peu dire.
Le plus long film jamais répertorié (3h40) sans un seul dialogue prononcé par une femme.

Assurément, recette gagnante.

Citation :

[REC] - Balgaguero/Plaza 3.75/5

Vive les zombies. Vraiment un excellent film d'horreur contemporain qui prend le temps de bâtir son propre suspense et d'apporter quelques éléments nouveaux dans la construction du zombie-prototype...

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Terminator Salvation - McG 3.75/5

Jamais cru que ça serait aussi bon. Si vous êtes fans de la série, c'est assuré que vous allez apprécier. L'idée de la trilogie est fortement respectée, et le personnage de Marcus Wright complique bien les choses dans cet opus...

Frank, j'aimrais bin avoir l'avis que tu as sur les autres Pixar.

C'pas compliqué, ces mecs sont les rois de l'animation. J'vais y aller rapidement par contre.

Toy Story est suprême, ne vieillit pas.
A Bug's Life est probablement le moins bon de Pixar, quoique très loin dans mon esprit. Ce serait définitivement à revoir.
Toy Story 2 est une excellente suite, des personnages solides, mais n'atteint évidemment pas tout le brio du premier.
Monsters Inc., c'est jouissif, c'est du dessin animé condensé à l'état pur, ça fait rêver les jeunes et les grands. C'est définitivement, à mon avis, le début de la suprématie de Pixar, et c'est là que les adultes commencent à s'y intéresser progressivement.
Finding Nemo est un de ceux où j'ai le moins accroché, mais on ne peut pas nier que ça a soulevé les masses, que tout le monde s'est entiché de Némo et, surtout, de Doris. Pixar frappait fort.
The Incredibles est sous-estimé, ça vaut vraiment la peine, je ne me lasse jamais de le regarder à nouveau.
Cars a été probablement le film de Pixar le plus critiqué (même encore là, très encensé) mais je ne suis pas d'accord. C'est vraiment un film touchant qui est capable de rejoindre n'importe qui.
Ratatouille est assurément le moins drôle des Pixar, mais certainement un des plus magnifiques. Sur le coup, on reste un peu bouche bée, mais ça nous plonge dans un univers complètement superbe qui fait rêver. Moins approprié pour les enfants que les autres Pixar.
WALL-E, c'est définitivement l'apogée de Pixar. WALL-E fait partie intégrante des plus grands prodiges de l'animation, dans le même type que les superbes dessin-animés japonais du type Miyazaki. L'adulte semble définitivement visé par cette réalisation audacieuse, touchante et, avouons-le, acerbe. Wow.
Up, c'est le film qui encaisse le coup après WALL-E. Forcé de chausser de trop grandes chaussures, certaines personnes, comme moi, sont légèrement déçues, mais le résultat demeure tout de même très appréciable.

Vivement ce Toy Story 3 nostalgique (où Andy abandonnera ses jouets...)!

Maintenant, grosse semaine cinéma:

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The Hangover - Todd Phillips 3.75/5

Avec le temps, je commence à apprécier l'ingéniosité de ces comédies qui, au premier coup d'oeil, apparaissent complètement risibles et dénuées de sens... The Hangover, c'est littéralement incroyable quand on s'y abandonne, la structure du scénario est absolument superbe: suffit d'accepter de s'y perdre et de s'attacher à ce quatuor de personnages coloré...

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Truffe - Kim Nguyen 3.5/5

Très beau film québécois récent, filmé en noir et blanc. J'applaudis la recherche esthétique de Nguyen, ainsi que l'originalité du scénario, mais je trouve qu'on accroche difficilement à ce récit en montagnes russes. Néanmoins, ça demeure un excellent film québécois, qui mérite d'être visionné.

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Changeling - Clint Eastwood 3.5/5

Jamais vu un scénario aussi original contenant des personnages tous aussi clichés les uns que les autres. Contraste qui, néanmoins, se laisse apprécier. Évidemment digne d'émouvoir toutes les mamans de ce monde, appuyé par la mention ''histoire vécue'', qui est la meilleure amie du box-office.

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Gran Torino - Clint Eastwood 4/5

Hahahaha, WOW! La meilleure comédie noire que j'ai vu depuis très très longtemps. Ça fait du bien de voir que, certains réalisateurs, comme Eastwood, sont encore capables de sortir des sentiers battus et de nous offrir des oeuvres marginales dans leur contenu, soit celle d'une vision très pessimiste des vétérans de guerre américains, tout en étant capable d'offrir un bon déroulement qui plaira à tous les auditoires.

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Vicky Christina Barcelona - Woody Allen 3.75/5

Woody Allen ressasse encore une fois de plus ce grand thème éternel: l'amour. Mais cette fois-ci, il l'adapte aux conventions post-modernes, et ça accouche d'un récit sensuel (vieux pervers, va) qui remet encore une fois en question l'incompétence des hommes qui, en plus de 2000 ans, n'ont jamais encore appris à aimer correctement.

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Frost/Nixon - Ron Howard 3/5

Il y a quelque chose d'infiniment désagréable dans le film, quelque chose que l'on ne saurait expliquer. Enfin, pleins d'éléments agaçants, qui font en sorte que je demande pourquoi est-ce que ce film a été nominé aux Oscars dans la catégorie Meilleur Film. La performance de Frank Lagella est superbe, mais c'est bel et bien une des seules choses qui est digne de mention dans ce long-métrage.

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Le banquet - Sébastien Rose 3.5/5

Brasse de bonnes idées intellectuelles sur le système éducationnel universitaire au Québec, intéressant en soi, mais le choix des acteurs (mis à part Alexis Martin), laisse réellement à désirer. De plus, sur les trois histoires, seule celle d'Alexis Martin semble réellement digne d'intérêt. Beaucoup de lacunes.

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The Third Man - Carol Reed 4/5

Un des meilleurs films de mystère jamais réalisé. Même si le tournage semble s'être déroulé péniblement, l'ambiance du film demeure superbe.

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Forgetting Sarah Marshall - Nicholas Stoller 3.5/5

Bien, quoique je m'attendais à un peu plus. Plusieurs gags sont néanmoins pissants, quoique je me serais attendu à un peu plus de la part des acteurs. Belle morale au bout du compte.

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The Evil Dead - Sam Raimi 3.5/5

A très mal vieilli, mais représente un des points marquants de l'histoire du cinéma, à mon avis. Il est néanmoins très regrettable que le scénario tourne autant en rond, sans véritable raison, sans chercher à mettre quoique ce soit en lumière. Somme tout, The Evil Dead ajoute son grain à une redéfinition stylistique de l'horreur.

13 jours sans avoir de nouvelles critiques ? C'est pas normal, faut que j'y mette mon grain de sel.

Citation :

Prédiction - Alex Proyas - 4/5


Bien surpris par ce film. Je m'attendais a voir un film un peu morne, mais ce n'a pas été le cas. L'idée de base est, a mon avis, excellante (le fait qu'une liste prévoit les plus grandes tragédies de l'histoire. Des effets spéciaux non abusifs en terme de quantités mais de très grandes qualités mette du piquant juste aux bon moments. Par contre, le jeu de Cage est, a mon avis, plus ou moins crédibles. N'oubliez pas non plus que ce film déroge a certains stériotype du cinéma américain, ça fait du bien.

Bref, un film a aller voir aux cinéma au plus vite pour vivre aux max des effets spéciaux. Par contre, pas dans un cinéparc, de par l'omniprésence du noir dans le film. Aussi, n'allez pas regarder la bande annonce, elle vous vol une série de punch.

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Lendemain de veille - Todd Philips - 3.75

Lendemain de veille n'est pas une comédie qui va passer a l'histoire, mais certainement dans ma collection. Une suite de gags qui s'enchaine avec logique mais sans être prévisible, le bonheur quoi. Par contre, il lui manque un peu de rympte, domage.

A louer a sa sortie en dvd.

Pour répondre a Frank pour ce qui est des Pixar.

Histoire de jouet : Le premier film que j'ai vu au cinéma et j'ai vraiment adoré. par contre, la qualité graphique n'égale pas ses succédeurs. Mais bon, faut pas oublier que ce film est sortie alors qu'internet n'existait pas encore.

Vie de bestioles : Je crois que je l'ai vu une fois... Heureux que ça n'est pas sonné le glas de Pixar...

Histoires de jouet 2 : Je crois que c'est le seul exemple ou une suite bat l'original, mes plus grandes félicitations.

Monstres inc. : (je vais le réécouté et je vous revient avec ma critique)

Trouver Némo : De loins le Pixar que j'ai le moins aimé (ormi vie de bestioles). Peut-être est-ce du au manque de variété du fait de toujours rester sous l'eau. Bref, j'ai pas accroché.

Les Incroyables : Mon coup de coeur. Le fait de s'attaqué aux monde des supers héros était osé. Force est d'ammetre que le pari a été réussi. De plus, enfin des scènes d'actions. Bravo !

Cars : Comme Monstres inc., j'aime mieux le réécouté avant de me prononcer.

Ratatouille et Wall-E : Pas encore écouté, j'aime bien me développé l'appétie avant d'attaquer un dessert. J'ai le feeling que je vais adoré Wall-E !

Bref, je suis bien content qu'on se rejoingne sur certains points Frank, surtout concernant les Incroyables. En espérant que le fusion Pixar-Disney n'affecte pas la qualité des prochaines productions, surtout en voyant la qualité médiocre des animations de Disney depuis la Petite Sirène...

Ouais, t'as bien raison. Depuis La Petite Sirène (1987), Disney n'a rien cassé...

Mis à part...
La Belle et la Bête (1991): gagnant de 2 Oscars, première nomination d'un dessin-animé pour ''Best Picture''
Aladdin (1992): gagnant de 2 Oscars, probablement mon film favori de Disney
Le Roi Lion (1994): gagnant de 2 Oscars, dans le top 250 de IMDB des meilleurs films de tous les temps

Sans compter des co-productions pour:
Nightmare Before Christmas (1993)
James and the Giant Peach (1996)
Bolt (2008)

Sans compter des réalisations respectables, qui varient selon les goûts, comme:
Pocahontas (1995)
Le Bossu de Notre-Dame (1996)
Hercule (1997)
Mulan (1998)
Meet the Robinsons (2007)

Sans compter que, Pixar appartient à Disney, et que tous les films d'animation de Pixar sont, par définition, ceux de Disney.

Je ne serais pas très inquiet à ta place...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pixar_Animation_Studios

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J'ai pas mal de petites critiques qui s'en viennent bientôt!

CASSÉ !!!

A lors depuis les 10 dernières années, ça te va

Citation :

Paprika - Satoshi Kon 4.25/5

Encore aujourd'hui, malgré les progrès japonais et la suprématie de l'empire Pixar, les frontières du domaine de l'animation demeurent obscures, voire impénétrables pour certains cinéphiles. Quand bien même les mentalités ont grandement évolué depuis le début du 21e siècle, l'auditoire du dessin-animé varie immensément selon l'unicité de chaque produit, ce qui a évidemment tôt fait de rendre chaotique l'identification d'un public-cible défini. Paprika ne fait que compliquer la chose.

Car nul ne saurait admettre que Paprika, quand bien même ses dessins seraient colorés, son coup de crayon, enfantin, est littéralement un produit dérivé de l'oeuvre de David Lynch, à savoir, une fusion inconditionnelle entre l'onirisme et l'être. Paprika subjugue par sa maîtrise d'un univers complexe, mais somme toute fortement agréable, qui nous promet de pénétrer le domaine des rêves au nom de la science, et du même coup, d'éradiquer la rigide frontière qui ne réserverait le médium du dessin-animé que pour les enfants insouciants.

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The Sting - George Roy Hill 4.25/5

Intituler son long-métrage ''The Sting'' (L'Arnaque) peut sonner comme un manque d'originalité, et ce, même en 1973. Et pourtant, George Roy Hill, David S. Ward, Paul Newman et Robert Redford s'allient pour nous offrir une des plus brillantes arnaques de tous les temps. Du moins, une arnaque beaucoup plus séduisante que les 21, les Ocean Twelve, les Lucky Number Slevin et les Inside Man de ce nom.

Du charisme légendaire des deux têtes d'affiche, en passant par un scénario coloré divisé en plusieurs actes, là où chacun d'entre eux ne cesse de composer avec des éléments nouveaux qui impressionnent le spectateur et l'accrochent intensément au récit, sans oublier la splendide trame sonore qui nous replonge dans les années 30 d'un Chicago brutalement amoché par la pègre, mais conservant l'apogée de son charme, c'est définitivement la composition parfaite pour réaliser l'arnaque du siècle.

Parce que The Sting n'arnaque pas n'importe qui.

C'est le spectateur qu'il arnaque.

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Bolt - Howard/Williams 4/5

Bolt est, lui aussi, un exemple idéal de l'hermétisme des conventions reliées au domaine de l'animation. Au premier coup d'oeil, tant le scénario que la pochette nous amène à croire qu'il s'agit là d'un mignon dessin-animé qui saura plaire sans grand brio à un large éventail d'enfants, avec l'aide de nombreux animaux qui parviennent toujours à gagner le coeur de l'auditoire couches-culottes.

Et pourtant, Bolt, c'est du génie. Certes, ce n'est peut-être du même calibre que le gros canon WALL-E, mais c'est définitivement une tentative appréciée, quand bien même le synopsis serait tout de même simpliste à la base. Le scénario subit plusieurs dénouements qui modifient sévèrement le récit et amènent de nouveaux points de vue intéressants sur la désillusion progressive de Bolt. Humour et compassion se juxtaposent à merveille dans cette réalisation à la poursuite d'un pattern néanmoins cliché, mais qui devrait définitivement plaire même aux plus réfractaires.

Définitivement, l'année 2008 a été largement prolifique en animation aux États-Unis, avec WALL-E, Bolt, Kung Fu Panda et Despereaux.

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Revolutionary Road - Sam Mendes 4/5

Revolutionary Road, c'était la corde sensible de l'industrie cinématographique de 2008.

Pour la première fois, Kate Winslet et Leonardo DiCaprio allaient partager l'écran depuis le douloureux et titanesque Titanic qui avait laissé sa nostalgique empreinte en des millions de cinéphiles.

Pour la première fois, l'actrice renommée Kate Winslet allait devoir performer nerveusement des scènes amoureuses sous les yeux de son mari Sam Mendes, alors réalisateur pour l'action.

Pour la première fois, le roman si tragique du même nom de Richard Yates allait être transposé à l'écran, traitant d'un sujet qui, encore aujourd'hui, demeure douloureusement actuel.

Revolutionary Road, c'est le fléau amoureux des temps modernes, l'image de nos parents enracinés dans la routine hebdomadaire, partagés entre acharnement au bureau et disputes au domicile. Oui, Frank et April sont nos parents, ce sont eux qui façonnent notre perception de l'existence, c'est à eux que nous déciderons de ressembler ou non plus tard, ce sont eux qui influenceront nos choix futurs. Assurément, par le lot d'émotions qu'il a su remuer en moi, Sam Mendes réalise un des longs-métrages mélodramatiques les plus efficaces de 2008.

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The Visitor - Thomas McCarty 3.75/5

« Who the fuck is Richard Jenkins? » beuglait presque Hollywood Access après l'annonce des nominations aux Oscars 2008. Le dénouement aurait pu être un conte de fées, mais l'année était beaucoup trop prolifique en prestations masculines pour que Jenkins puisse en tirer profit. Il n'en demeure pas moins que la prestation de Jenkins est tout simplement superbe dans ce conte moderne sur le régime de l'immigration post-2001.

Évidemment, le sujet n'est pas nouveau, et on est même un peu irrité à l'idée d'en entendre parler encore. Ce qui est moins pénible dans The Visitor, c'est que l'ombre de Septembre 2001 ne fait que planer sans être réellement mentionnée, ce qui aère légèrement le scénario. Face à ce scénario qui, à la base, ne saurait m'émouvoir, les acteurs ont néanmoins su donner aux personnages un soupçon de vie qui nous amène progressivement à les prendre sous notre aile.

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Heat - Michael Mann 3.75/5

Lorsque vient le temps de parler d'écriture, je doute que Michael Mann soit le génie le plus originalement prolifique de tous les temps, s'étant lui-même fait octroyer au fil du temps des mérites qu'il ne saurait peut-être pas revendiquer originellement. N'empêche que Heat, le joyau de sa filmographique, a le mérite de posséder, si l'on passe sous silence sa chance exceptionnelle d'avoir deux des plus grands acteurs de tous les temps dans le même casting, des dialogues superbes et une cinématographique visuellement violemment poétique. Si Heat ne réinvente AUCUNEMENT la roue du genre policier en se contentant de remâcher les concepts, il n'en demeure pas moins qu'il s'agit là d'un récit efficace qui tire toute son apothéose de son majestueux plan final.

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Interview - Steve Buscemi 3.75/5

Au stade cinématographique où j'en suis, je suis fortement surpris de constater qu'il existe encore de petites merveilles comme Interview dans notre réalité contemporaine.

C'est-à-dire des films dont on n'attend pas forcemment beaucoup parler, qui esquivent les louanges commerciales et se faufilent en-dessous des critiques ravageuses, qu'on insère dans le lecteur DVD sans trop savoir à quoi s'attendre, qu'on ne saurait aucunement qualifier de chef-d'oeuvre, qui possède en soi grand nombre de défauts mais qui, au bout du compte, demeure un film impressionnant qui sait nous garder sur le qui-vive avec peu de chose, de façon très modeste, et finit par nous surprendre avec un coup de poing dans la gueule et un rictus aux lèvres.

Je sais, c'est vague. Mais ça ne sert à rien d'en dire plus.

Interview est une petite surprise.

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How to Loose Friends and Alienate People - Robert B. Weide 3.75/5

How to Loose Friends and Alienate People n'a peut-être pas le mérite d'être la meilleure comédie de l'année (In Bruges est encore loin devant dans mon coeur), mais c'est peu dire que d'affirmer que les producteurs auraient pu frapper plus fort en investissant davantage dans le marketing et la publicité du film. Simon Pegg, Jeff Bridges, Kirsten Dunst, et Megan Fox, un casting parfait pour aller rejoindre des millions d'amateurs de comédie.

Si le scénario présente quelques incohérences en cours de route, il n'en demeure pas moins que Simon Pegg livre une prestation superbe (et fucking pissante) et m'a fait éclater de rire devant mon écran à chaque 5 minutes, que Jeff Bridges et son air bad-ass torche assurément des culs et pousse encore plus loin le paroxysme du contraste entre les différents personnages, que Megan Fox fait baver, encore beaucoup plus que dans la saga des Transformers, et qu'on se calisse un peu de Kirsten Dunst. GREAT underestimed comedy.

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C'est pas moi, je le jure! - Philippe Falardeau 4/5

Tentative d'adaptation du roman de Bruno Hébert, au même titre que Léa Pool avec Maman est chez le coiffeur, le résultat est néanmoins très différent de cette dernière. C'est avec une sauce satirique que Falardeau apprête Hébert, en insistant sur l'aspect chaotiquement lucide de Léon Doré, membre d'une famille de dégénérés, dans ce qui semble presque un écho évident à Léolo, l'oeuvre du regretté Jean-Claude Lauzon.

Daniel Brière est infiniment appréciation dans son interprétation de Philippe, le père de Léon, et la déchéance progressive de TOUS les personnages est fascinante à souhaite et magistralement orchestrée.

Citation :

Maman est chez le coiffeur - Léa Pool 3.5/5

Si le jeu de la comparaison est trop facile avec l'oeuvre de Falardeau, il ne faudrait néanmoins pas tomber dans le piège manichéen du bon et du mauvais. Si Pool, elle, décide d'apprêter Hébert avec une sauce purement mélodramatique, dont laquelle nous somme saturés depuis plusieurs années, il faut assurément spécifique le résultat est loin d'être catastrophique. Fortement appréciables, les acteurs offrent collectivement une prestation efficace qui, si elle se veut initialement lucide, s'immerge de manière plus progressive dans le chaos dans les dernières minutes du film. Toutefois, l'impact des décisions des personnages n'est pas aussi crucial que dans celui de Falardeau, qui lui avait compris que la dissimulation de certains détails du roman allait s'avérer bénéfique pour son long-métrage en propulsant son auditoire dans un état d'hébétude sidéré.

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Ce qu'il faut pour vivre - Benoît Pilon 3.5/5

Difficile de me prononcer sur celui-là. La mode est aux tragiques récits Esquimaux, et le traditionnel dilemme de l'immersion des races ancestrales dans les sociétés modernisées redevient malheureusement populaire. Si la réalisation de Benoît Pilon est somme toute très bien, ce sont les même dialogues qui refont surface (''Je suis entouré mais je me sens si seul parmi les blancs'') et ne réécrivent rien dans le genre, sinon de ressasser une énième tentative de sympathie pathétique envers les cultures autochtones, ce qui m'amène à me demander si UNICEF décidera d'en faire son film porte-parole cette année.

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Stand By Me - Rob Reiner 3.5/5

Rarement vu un réalisateur aussi habile avec la direction d'enfants. Les quatre acteurs sont solidement confrontés à un scénario rigide qui exige d'eux plus que quelques simagrées, en les forçant même à replonger dans leur propre passé personnel et à rouvrir certaines cicatrices à quelques endroits. Rob Reiner nous livre un film intemporel qui a séduit grand nombre de cinéphiles et qui demeurera pour longtemps dans les annales du cinéma.

Citation :

The Wild Bunch - Sam Peckinpah 3.25/5

Le film le plus violent et le plus douloureux de Peckinpah? Pardon?

Tout ce que je vois, c'est un scénario décousu qui s'étire longuement dans des plans qui sont loin d'être impressionnants, des acteurs éméchés qui n'ont absolument rien d'exceptionnels et une intrigue principale qui a tôt fait de lasser le spectateur. Par contre, là où The Wild Bunch frappe port, c'est qu'il illustre assurément la fin de l'industrie westernienne et détruit efficacement à coup de machettes le mythe du cowboy et de son éternel soleil couchant.

Rabâchons-nous sur Straw Dogs, c'est définitivement plus violent, et plus douloureux.

Citation :

PineApple Express - David Gordon Green 3.25/5

Des comédies sur la marijuana, on en a vu pleuvoir durant la dernière décennie. Celle-ci a le mérite d'être menée par James Franco (wow) et Seth Rogen. Mêler marijuana et mafia avec un humour bas de gamme, ça fait en sorte qu'on tourne un peu en rond, malgré quelques scènes pissantes. Point à la ligne.

Et les 3 pires films de mes 2 dernières semaines:

Citation :

Twilight - Catherine Hardwicke 2.75/5

Évidemment.

C'est loin d'être la pire atrocité de tous les temps, loin de là même, mais c'est définitivement une des pire structures de film qu'il m'ait été donné de voir. La confrontation et la présentation des antagonistes n'arrive véritablement qu'à la 85e minute du film (environ), alors qu'il ne reste plus que 30 minutes au film. C'est-à-dire que, durant 80 minutes, il n'y a aucun antagoniste, aucun problème, Bella et Edward s'aiment pendant un bon bout de temps sans qu'il y ait quoi que ce soit qui motive le récit ou lui confère un certain intérêt.

De plus, le dit antagoniste, soit disant « le plus grand tueur de tous les temps » se fait kicker le cul par Edward et sa famille en approximativement 1 minute 30 secondes. Quelle crédibilité.

Prédiction personnelle:
Twilight 2: Edward tue la vampire rousse
Twilight 3: Edward convainc Bella de ne pas devenir vampire
Twilight 4: Bella devient vampire

Une série de 4 films qui aurait probablement pu tenir dans un court-métrage.

Quel festival de l'overacting!

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Transformers 2: Revenge of the Fallen - Michael Bay 2.25/5

Attendez-vous pas au premier, c'est tout ce que je peux vous dire.

C'est 2h30 de baillement.

Pis, les explosions sont ben belles.

Citation :

Bride Wars - Gary Winick 1.5/5

Côté cinéma, je suis très versatile. Il m'arrive d'apprécier fortement des « films de fille », tel que Devil Wears Prada, même si le contenu demeure a priori fortement léger.

Mais Bride Wars, c'est vraiment le pire film que j'ai vu depuis un bon bout. Sans parler de la bande-annonce qui n'aide vraiment pas, en décrivant parfaitement (et chronologiquement) l'étendue du film. La narration est fuckin' ridicule, les péripéties sont pathétiques et sans aucun intérêt, les personnages sont sorties d'une boîte de stéréotypes, le punch final (?) est assurément le pire que j'ai vu de ma vie (sans aucunes indication préalable, durant son mariage, Hathaway dit à son mari qu'elle ne l'aime plus, il quitte tranquillement la salle sans faire de plat, Hathaway célèbre, se marrie avec le frère de Hudson, et attend un bébé la même date que Hudson), et Kate Hudson sucks vraiment.

Anne Hathaway, par contre, mérite 1.5 à elle seule.

BON DIEU!!! IL EST EN FEU!!! IL EST EN FEU!!!! APPORTER DE L'EAU!!! QUE QUELQU'UN M'APPORTE DE L'EAU!!!

J'aime(J'ADORE) le film "c'est pas moi je le jure!!!!!!!!!!

Citation :

The night of the hunter - Charles Laughton 4/5

Définitivement à mon avis un film qui a mal vieilli. Il n’y a pas de doute que Robert Mitchum livre une performance admirable et que les thèmes abordés pas le film semblent plutôt hardcore pour les 50’s, tout cela est indéniable, mais là où le film perd sa fraîcheur est dans le jeu de certains des acteurs et dans les dialogues peu convaincants. Enfin, j’ai ressenti la même chose pour un autre classique nommé To Kill a mockingbird.

Citation :

Festen - Thomas Vinterberg 4.25/5

Peut-être aurais-je du visionner ce film plus tôt dans ma vie de cinéphile, je suis sûr que ma réaction aurait été très différente, j’aurais sans doute crié au chef-d’œuvre en moins de temps qu’il n’en faut pour dire «Michael Jackson est mort». Mais au statut où je me trouve maintenant, j’avais l’impression d’avoir déjà vu ce film sans pour autant savoir quel était ce jumeau mystérieux. Bref… Le film est tout de même très réussi, tout y est orchestré avec finesse et efficacité. Les acteurs sont très naturels, même si le personnage du frère violent frôlait parfois l’«overacting» (maladie popularisée par Sean Penn). Très bon.

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Step Brothers - Adam McCay 2.75/5

Ahhh... Je ne sais pas quoi dire, ce film-là a su autant me faire rire à gorge déployée que de me cacher le visage de honte. C’est définitivement du hit and miss.
Brennan Huff: Robert better not get in my face... 'cause I'll drop that motherfucker!
Dale : I’m Dale... But you can just call me Dragon.
Brennan : ...You’ll have to call me.. Nighthawk.

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Quantum of Solace - Marc Foster 3.5/5

Casino Royale m’avait donné une très grosse érection de «awesomeness», Quantum of Solace n’a à aucun moment su gonfler de sang les parois péniennes de mon membre.
Non mais sérieusement, j’avais entendu que du négatif à son sujet, mais je dois avouer que le film n’est pas si pire que ça, c’est même un bon divertissement. Bon, maintenant, redonnez le contrôle à Martin Campbell pour le prochain James Bond.

Citation :

Role Models - David Wain 3.25/5
On m’avait dit que c’était facilement une des meilleures comédies de l’année... Vraiment? Le film manque réellement de comédie par moment et se termine avec une morale hollywoodienne qui, bien que pure et sincère, est aussi usée que les parties intimes de Paris Hilton. La grande découverte de ce film est l’actrice Jane Lynch qui apporte une fraîcheur et une présence hilarante au film……………………………. Ah oui et j’adoreeeee Paul Rudd.

Gayle Sweeny: You know what I used to have for breakfast? Cocaine. Know what I had for lunch? Cocaine.
Wheeler: What did you have for dinner?
Danny: Was it cocaine?

Citation :

Forgetting Sarah Marshall - Nicholas Stoller 4/5

Je ne connaissais rien de ce film, je ne m’attendais à rien, à part peut-être avoir quelques sourires ici et là. Ce que j’ai eu à la place fut plusieurs fous rires (sûrement en partie dû à l’heure tardive à laquelle j’ai écouté le film et à ma fatigue du moment). Quel film hilarant! J’avoue avoir eu des doutes lorsque j’ai vu que c’était Jason Segel qui allait porter le film sur ses épaules, je n’étais pas sûr qu’il en était capable. C’était tout le contraire, il en est parfaitement capable, il nous offre un personnage attachant et hilarant, le «good guy» classique. Mais ce qui le rend plus fort est les deux «scene stealers», Bill Hader et Russell Brand. Ce dernier est un humoriste, auteur, journaliste et animateur britannique que je ne connaissais point, mais qui m’a laissé une si forte impression que je ne peux voir que du grand succès dans sa future carrière d’acteur. Aussi, on voit les boobs de Meg Griffin.
Oui, d’accord, le film garde tout de même tous les attraits conventionnels des comédies romantiques, mais il se démarque grandement par la fraicheur de ses personnages et par l’hilarité de ses situations. Forgetting Sarah Marshall est la meilleur comédie de 2009, no doubt about that.

Voici quelques exemples des dialogues savoureux du film :
Matthew: I have a question for you real quick. What did you think of my demo? Did you get it?
Aldous Snow: I was gonna listen to that, but then, um, I just carried on living my life.

Brian: You don't need to put your P in a V right now.
Peter Bretter: No, I need to B my L on someone's T's.

Koonu: You sound like you’re from London!

Sarah Marshall: I hate your music.
Aldous Snow: Yeah well, I fucked the housekeeper the other day.

Aldous Snow : It’s a metaphor for a crap movie

Peter : I’m doing a headstand, motherfucka’!

Brian : Well that’s interesting man, you know what else is interesting? Me on the moon! (making faces)

Peter : Hey that’s a great necklace Liz, did you had that a second ago?
Brian : Oh that’s gross!
Liz : What?
Brian : He’s saying that if I were to SPERM on you, it would be a pearl necklace.
Liz : Why!?

Manque de temps, voici une séance butchée de Cinéma Maison!

La Pianiste - 4.75 (chef-d'oeuvre, Huppert à son meilleur, même sentiment que Irreversible)

Soy Cuba - 4.5 (mouvements de caméra exceptionnels, pièce d'anthologie)
Inglorious Basterds - 4.5 (Tarentino qui réécrit le cinéma par l'Histoire)
Nausicaa - 4.5 (aussi bon que Howl's Moving Castle, un des meilleurs de Miyazaki)
South Park S4-S5 - 4.5 (évidemment, si on aime le genre, heh)

In Bruges - 4.25 (''Someone's in the mood'')
Clerks - 4.25 (''In a row?!'')
Valse avec Bashir - 4.25 (superbe récit sur la fragmentation de la mémoire)
Entre les murs - 4.25 (très long, durement réaliste, criant de vérité)
Evil Dead 2 - 4.25 (''Groovy.'')

Coraline - 4 (Henry Selick qui nous offre une autre histoire colorée)
Let the Right One In - 4 (beau petit conte moral, touchant, rafraichissant)
The Strangers - 4 (meilleur film de tension que j'ai jamais vu)
Love and Death - 4 (Woody Allen qui se la pète, et c'est pissant)
The Dreamers - 4 (pour les cinéphiles sexuellement détraqués)
District 9 - 4 (superbe résultat, un des meilleurs films de science-fiction de la dernière décennie, mais rupture de ton trop drastique vers la fin)
Last Tango in Paris - 4 (''Get me the butter, please.'')
Shoot 'Em Up - 4 (parodie exceptionnelle)
99F - 4 (Jean Dujardin qui prouve son talent d'acteur)
Ponyo - 4 (remake de la petite sirène, infiniment touchant dans une salle avec des dizaines de rires d'enfants)

Bienvenue chez les Ch'tis - 3.75 (''Ch'est moi, biloute, heeiiiiin!'')
Paul Blart: flic du mail - 3.75 (étonnant... what the fuck... c'est bon...)
3:10 to Yuma (old one) - 3.75 (un merveilleux classique... une fin pathétique)
Walk the Line - 3.75
Don't Look Now - 3.75
Bob le Flambeur - 3.5
Mon Oncle d'Amérique - 3.75
Dédé à travers les brumes - 3.75
Bourne Identity - 3.75

Boogie Nights - 3.5

Che: Part 1 - 3.25 (perso intéressant, le traitement l'est moins)

Bourne Ultimatum - 3

Bourne Supremacy - 2.75

Passengers - 1 (pourquoi Anne Hathaway joue dans l'un des meilleurs (Rachel Getting Married) et l'un des pires film (Passengers) de l'année 2008?)

Paul Blart, flic du mail...

Kevin James c'est genre mon idole à cause de ce film là. PAUL BLART TORCHE.

Citation :

De plus, le dit antagoniste, soit disant « le plus grand tueur de tous les temps » se fait kicker le cul par Edward et sa famille en approximativement 1 minute 30 secondes. Quelle crédibilité.

Prédiction personnelle:
Twilight 2: Edward tue la vampire rousse
Twilight 3: Edward convainc Bella de ne pas devenir vampire
Twilight 4: Bella devient vampire

AHAHHAHAHAH!!
Hey ouais c`est patétieque...

(La vérité sort de la bouche des Frank!!!)
En plus ta même pas besoin de lire les livre jte confirme que tu sais comment ça va finir:P

hé!

Freaks - Todd Browning 4.5/5 (sans trucages, permettre à des « bêtes de cirques » de tenir l'affiche dans un drame infiniment cruellement humain, dans des dialogues sublimes, un pas considérable de plus dans les tréfonds de l'histoire du cinéma)
The Dark Knight - Christopher Nolan 4.5/5 (peu à rajouter, sinon qu'il s'agit là d'un des films les mieux écrits et réalisés de la dernière décennie, un chef-d'oeuvre acclamé tant au niveau de la critique que de la masse, dont l'intelligence du scénario se renouvelle à chaque écoute)

JCVD - Mabrouk El Mechri 4.25/5 (déconstruction du mythe de Jean-Claude Van Damme, révision du procédé iconique hollywoodien, établissement et standardisation des failles, un chef-d'oeuvre de démolition)
City Lights - Charlie Chaplin 4.25/5 (assurément un des meilleurs de Chaplin, succédant habilement de grandes scènes comiques pour mener à l'une des finales les plus magistrales du cinéma muet)
Happiness - Todd Solondz 4.25/5 (HAHAHA, my god)

The Man Who Wasn't There - Coen Brothers 4/5 (un film typique des Coen, où une stupide histoire de chantage dégénère de manière apocalyptique, Billy Bob Thornton est jouissif dans le rôle principal du narrateur, digne de l'époque des films noirs)
Toy Story - John Lasseter 4/5 (impossible de se lasser de l'écouter, damn, le film-pionnier de Pixar qui a réinventé la roue, qui a poussé le dessin-animé à se dépasser largement, à élargir l'éventail de son auditoire... on t'attend, Toy Story 3!)

V for Vendetta - Hughes Brothers 3.75/5 (adaptation solide de la bande dessinée, avec énormément de largesses, Natalie Portman qui passe d'une prostitutée braillarde à une femme guerrière sexuellement dominante, arouinrrr)
The Usual Suspects - Bryan Singer 3.75/5 (dans ce que la majorité des cinéphiles considèrent être le plus grand punch final de l'histoire du cinéma, il faut néanmoins avouer que le travail déconstructif de la narration est superbe)
Being John Malkovich - Spike Jonze 3.75/5 (un concept délirant à la Kaufman, une exécution magistrale, un Cusack en grande forme dans son pathétisme délirant, un bon moment à passer)
Sin City - Rodriguez/Miller 3.75/5 (très peu une adaptation de la BD, plutôt une traduction littérale, esthétisation de la violence qui fait son effet immédiat dans un impressionnant univers néo-noir)
Before Sunrise - Richard Linklater 3.75/5 (un film qui parle intelligemment d'un amour impossible, avec des dialogues écrits par une main de maître, quoique le montage fasse parfois esthétiquement défaut... un des films les plus romantiques que j'ai vu, assez unique en son genre)

Pinocchio - Luske/Sharpsteen 3.5/5 (un de mes classiques favoris de Disney, avec la construction de personnages attachants et intéressants, développement narratif évolué (!) et des chansons fucking nice )

J'ai tué ma mère - Xavier Dolan 3.25/5 (amateur, beaucoup d'erreurs, de répétitions, mais il apprendra... Anne Dorval est spectaculaire)
Zombieland - Ruben Fleischer 3.25/5 (un summum dans le divertissement, mais on aurait pu encore pousser plus loin dans la direction où on voulait aller, multiplier le degré de condescendence de l'oeuvre... si ça s'inspire de Shawn of the Dead, ça ne l'accote assurément pas, mais c'est une soirée cool à passer dans un cinéma)

Batman - Tim Burton 3/5 (univers expressionniste néo-gothique qui fait passer Batman pour un danseur de ballet, même si Jack Nicholson s'en tire bien dans le rôle du Joker, difficile d'appréciation pour un fan du côté plus sombre de l'oeuvre)
Dumbo - Ben Sharpsteen 3/5 (quand on le réécoute, un peu décevant par rapport à l'enfance, d'autant plus que c'est loin d'être un des meilleurs de Disney, graphiquement limité, redondant dans son développement, mais le trip de Dumbo sur l'alcool en vaux la peine)
Bambi - David Hand 3/5 (j'suis pourtant un grand fan de Disney, mais le classicisme abusif de Bambi est déroutant, c'est sensiblement l'histoire de Bambi qui apprend à marcher pendant 65 minutes dans toutes les saisons, et sa mère qui crève à la faim)

9 - Shane Acker 2.75/5 (un film d'animation mature qui aurait été supposé me plaire, mais qui bâcle rapidement son intrigue dans des développements sans queue ni tête, personnages peu attachants qui mènent vers une apothéose décevante digne d'un feuilleton pour enfant, aurait pu être meilleur si davantage développé)
Goal 2: living the dream - Jaume Collet-Serra 2.75/5 (film sportif prévisible à l'os, avec du 3 Days Grace qui casse des scènes supposément émotives, bourrés de clichés qu'il faut apprendre à accepter)

J'aimerais avoir l'opinion de quelqu'un sur le plus grand film de tous les temps :

Gladiator, avec Russel Crowe,

Mon film préféré jusqu'à la fin des temps

Joke.

Citation :

Les deux mondes - Daniel Cohen - 1,5/5
Remake déguisé de Les Visiteurs avec de trop gros moyen = un film complètement raté au scénario sacadé. Heureusement, il s'agit d'un prêt gratuit à la bibliothèque.

Citation :

C'est pas moi je le jure - Philippe Falardeau - 4/5
Une facture visuelle lèchée avec une histoire logique bien qu'avec des situations assez hors du commun, ce qui colle très bien avec les protangonistes. Point de vue des comédiens, jeu très solide de tous.

Citation :

Le couperet - Costa-Gavras - 3,5
Belle critique du monde du travail ainsi que du climat social difficile en France. Par contre, la déscision du personnage principal de commencer à tuer est un peu incompréhensible, même si le film met beaucoup d'énergie à tenté de rendre crédible cette campagne qu'entreprend Davert.

Eternal Sunshine of the Spotless Mind -