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St-Jérôme: capitale mondiale de l'improvisation
 
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 Cinéma maison - La suite!

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Mate

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MessageSujet: Re: Cinéma maison - La suite!   Cinéma maison - La suite! - Page 3 Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 15:33

https://www.youtube.com/watch?v=arCITMfxvEc

Et ÇA! c'est même pas le meilleur sketch de The Meaning of Life. Mon Dieu que c'est pissant.

-What do I do?
-NOTHING! You're not QUALIFIED!
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Marc

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MessageSujet: Re: Cinéma maison - La suite!   Cinéma maison - La suite! - Page 3 Icon_minitimeVen 15 Aoû - 13:29

Eric-Emmanuel Schmitt, je l'ai dans le...
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Jessyca

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MessageSujet: Re: Cinéma maison - La suite!   Cinéma maison - La suite! - Page 3 Icon_minitimeJeu 21 Aoû - 18:20

Citation :
La vie est un miracle - Emir Kusturica 4.5/5

Il est passionnant de voir l'oeuvre d'un homme capable d'étendre son talent à travers un univers si finement pensée et crée. Emir Kusturica nous donne la chance, comme à son habitude, d'être témoin de personnages colorés et vif en personnalités. L'univers de la guerre a un nouveau sens; celui du miracle. Je ne crois pas que l'essence même du film est de dépeindre les horreurs de la guerre, tel qu'Undergroud, mais bien le quotidien, la bienveillance, les amitiés que la guerre ne détruit pas. La vie est un miracle et on ne peut rester indifférent à l'amour même en temps de guerre.
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Mye

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MessageSujet: Re: Cinéma maison - La suite!   Cinéma maison - La suite! - Page 3 Icon_minitimeJeu 21 Aoû - 20:07

Freddie Highmore...
Keri Russell...
Jonathan Rhys Meyers...
Terrence Howard...
Robin Williams...

August Rush - Kirsten Sheridan Shocked I love you I love you I love you
(Wow.. Pas de mots pour le moment tellement c'est magique!)
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Jessyca

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MessageSujet: Re: Cinéma maison - La suite!   Cinéma maison - La suite! - Page 3 Icon_minitimeSam 23 Aoû - 17:53

Citation :
La battaglia di Algeri - Gillo Pontecorvo 3.75/5

Impressionnant, mais pas aussi poignant que je ne l'aurais cru. Un film à voir, certes puisque l'impact d'une telle guerre a encore ces conséquences aujourd'hui. Gillo Pontecorvo a réalisé son film avec beaucoup de détails, n’étant pas le film historique traditionnel lourd et marbré de pleurs ou de batailles incessantes. La bataille d’Alger ce marque parmi les plus acclamés du siècle.

Au cours du film, la culture française et la culture algérienne ce côtoient et s’opposent en permanence que ce soit par l’utilisation de la langue française ou arabe ou bien, par les diverses stratégies militaires employées par les deux camps. Et ces images sont les plus belles du film! Les deux cultures peuvent bien ce détester, mais l’on voit très bien la marginalisation du peuple arabe lors de la guerre d’Alger avec leur propre quartier isolé et sécurisé. L’on comprend que l’homme arabe a appris la langue française par soumission et que dès qu’il en a la chance il se tournera vers son confrère pour parler sa langue maternelle. L’auditeur comprend bien les images du réalisateur et comprend bien l’importance historique de la bataille d’Alger.

Bref, l’on peut voir combien l’homme en tant de guerre, peut croire en son succès et détruire les ambitions de l’autre, même s’ils sont dans le même camp.

Citation : “Col. Mathieu: To know them means to eliminate them. Consequently, the military aspect is secondary to the police method.”


Le charme discret de la bourgeoisie - Luis Buñuel 4/5


C’est décidé j’adore le cinéma surréaliste! Enfin jusqu’à présent… Rafraîchissant et humoristique ce film nous embarque dans une épopée sans queue ni tête qui saura nous faire croire en la débiliter des personnages! C’était le premier film de Luis Bunuel que je voyais et sa réalisation ne m’est pas restée amère, bien au contraire. Sachant très bien jouer sur la patience de ces spectateurs, il m’a fait rire à plusieurs reprises. La profondeur de script de Bunuel et de Carrière peut paraître facile et léger, mais il n’en est rien! Ces blagues, les références, et les personnages sont recherchés et très bien imaginés. Le texte est sournois et maîtrisé voilà ce que je dirais.

Le charme est l’histoire de bourgeois français des plus banal ayant une vie et une inconscience tout aussi banale. (imdb.com) Divertissant, à revoir!

Citation :
Colonel: Marijuana isn't a drug. Look at what goes on in Vietnam. From the general down to the private, they all smoke.
Mme. Thevenot: As a result, once a week they bomb their own troops.
Colonel: If they bomb their own troops, they must have their reasons.

Spoorloos - George Sluizer 4/5

Incroyable, malheureusement je crois que j’aurais pu plus m’y être transporté, il faudra que je le revoie. Mais de ce que j’ai appréciée ce film a été bien manipulé par son réalisateur, par les scripteurs et les acteurs, qui offrent une très belle performance. Ouvrant dès le début sur le genre du suspense, Spoorloos n’a pas de longueur et approfondit son angle d’attaque au fur et à mesure que le film déroule. Le personnage du kidnappeur est l’un des personnages le plus traumatisant et profondément atteint que j’ai vu depuis Decadence et Psycho (bien que je ne sois pas une très grande amatrice du genre horreur).

Citation : “Raymond Lemorne : You see, Mr Hoffman. For me, dying is not the worse thing.”

Black Cat, White Cat - Emir Kusturica 5/5

Juste pour l’ambiance que Kusturica réalise dans ces films et seulement pour l’enchantement qu’il nous procure Kusturica mérite d’être acclamé, car jamais je n’ai vu un réalisateur se permettre une telle audace et gaieté. Fascinant par l’originalité de ces films, par la couleurs de ces personnages, par l’humour qui s’en dégage Black cat, White cat est décidément un film à voir et à admirer. La musique traditionnelle Yougoslave entraîne la légèreté, les événements surprenants et la diversité des dialogues embrasse le spectateur qui ne peut rester indifférent à ce vent de fraîcheur que Kusturica lui propose. Je crois que les films de ce réalisateur sont plus que de simples films de divertissement, je crois qu’ils prouvent à eux seuls combien l’Ex-Yougoslavie s’est remise de la guerre des années 90. Kusturica prouve très bien que son peuple ont compris que ce qu’ils ont vécus leurs ont permis de devenir ce qu’ils sont dorénavant et chantent sur l’air de l’indépendance.

Le noir et le blanc; teintes du bien (blanc) et du mal (noir), ici représentées par un mariage arrangé, ici représentées par la vie et la mort, par le bonheur et l’argent. Que nous suffit-il pour être heureux? Viva la musica.

Memories of murder - Joon-ho Bong-
Après le souper... Smile
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MessageSujet: Re: Cinéma maison - La suite!   Cinéma maison - La suite! - Page 3 Icon_minitimeSam 23 Aoû - 17:59

Citation :
Doctor Zhivago - David Lean 3/5

Il y a longtemps que je n'avais pas autant manqué de courage devant un film. Las, j'ai parcouru les 200 minutes de ce film américain pseudo-russe, et j'en suis venu à la conclusion que certains classiques sont parfois bien emmerdants. Le scénario mélodramatique rappelle grandement Les Feux de l'Amour et l'histoire semble uniquement conçue pour convenir à la génération X.

Citation :
Close Encounters of the Third Kind - Steven Spielberg 3.5/5

5 ans. C'est exactement le nombre d'années qui aura séparé les deux films, et pourtant... Close Encounters of the Third Kind, c'est the Dark Side of E.T., un sourire en moins et quelques larmes en plus. On reconnaît bien la touche sensationnaliste un tant soi peu agaçante de Spielberg.

Citation :
From Here To Eternity - Fred Zinnerman 3/5

From Here To Eternity personnifie à merveille le mythe du mélodrame exagéré. Si l'on s'attend à un scénario complexe, c'est probablement qu'on n'a pas encore lu le synopsis de l'histoire, car on s'aperçoit vite qu'il s'agit encore de plusieurs histoires d'amour impossibles mélangées dans des effusions de sports supposément viriles.

Citation :
E.T. - Steven Spielberg 3.5/5

Curieusement, je n'avais jamais eu la chance de voir ce classique familial, et je dois avouer que c'est tout de même bien agréable comme écoute. En un certain sens, on peut dire que le film a pour mission de réconcilier l'homme avec la ''menace'' extraterrestre, de le faire dévier de son ethnocentrisme pour s'ouvrir à un réel inconnu.

Citation :
The Searchers - John Ford 3.75/5

Voté comme étant le Meilleur Western de tous les temps par l'AFI, The Searchers se laisse croquer facilement lors d'une bonne rage de Far-West. Toutefois, il n'y a rien là-dedans qui puisse être en mesure de se mesurer aux Spaghetti de Leone. Une des carences de The Searchers? La musique, qui en est une d'ascenseur et de feuilletons américains. Ennio rit dans sa barbe.

Citation :
Serpico - Sydney Lumet 3.75/5

Peut-être la meilleure performance à vie qu'il m'ait été donné de voir de ce cher Al Pacino. Serpico étant un long-métrage basé sur une multitude d'ellipses prolongées, Pacino n'a d'autre choix que de s'acclimater rapidement à l'évolution subite de son personnage. Si l'histoire de Frank Serpico, honnête policier se débattant dans un milieu corrompu, peut paraître cliché aux premiers égards, on réalise bien vite que Sydney Lumet aborde l'histoire d'une manière originale, de manière à permettre au spectateur de jeter un coup d'oeil sur l'ensemble de la carrière de Serpico pour finalement tenter de porter un jugement objectif sur la vie de ce dernier.

Citation :
Cloverfield - Matt Reeves 3.75/5

Quoi qu'on en dise, Cloverfield est parvenu à accomplir un exploit imposant en métamorphosant un genre très peu exploité, soit celui de la caméra-épaule permanente, en un blockbuster. On se laisse facilement embarquer dans cette aventure surréaliste, et j'ai bien apprécié qu'on laisse les réponses flotter en l'air plutôt que de les bombarder à la toute fin dans la gueule d'un public trop curieux.

Citation :
Love Actually - Richard Curtis 4/5

S'il y a bien un film qui puisse parfaitement correspondre au terme de ''comédie romantique'', c'est bel et bien Love Actually. Loin d'être un film d'amour tendre, le film s'avère être une comédie efficace qui visite plusieurs facettes des relations de couple durant la période de Noël. L'humour brittanique fait bien son travail et on se retrouve avec un film rafraichissant qui passe extrêmement vite.

Citation :
Les Diaboliques - Henri-Georges Clouzot 4/5

Reconnu pour posséder l'un des dénouements les plus surprenants, Les Diaboliques perd beaucoup de son charme lorsqu'on est au courant de cette dernière information. Il en perd encore un peu plus lorsque le dénouement en question est illustré au dos de la pochette. Sinon, il est de mon avis que c'est un film solide qui sait très bien instaurer une ambiance tendue et qu'on en vient tout de même à vouloir connaître la suite de l'histoire. Le meilleur de Clouzot dans ceux que j'ai vu jusqu'à présent.


Dernière édition par Admin le Dim 24 Aoû - 20:59, édité 2 fois
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katia

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MessageSujet: Re: Cinéma maison - La suite!   Cinéma maison - La suite! - Page 3 Icon_minitimeSam 23 Aoû - 18:04

Crisse que té inta=ence frank... où tu trouve le temps d`écouter tout ces films mannnnnn n bounce
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Zirkon

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MessageSujet: Re: Cinéma maison - La suite!   Cinéma maison - La suite! - Page 3 Icon_minitimeSam 23 Aoû - 19:57

Demande pas... Il fait que ça de ses journée, quand il travail, ou de minuit a 5 heure du math... S'pu intense rendu la, c'est juste qu'il a pas les priotrité au bonnes places... *cough cough ARTICLE cough cough*

En plus tu la dit katia la fin de ta phrase

Citation :
Crisse que té inta=ence frank... où tu trouve le temps d`écouter tout ces films mannnnnn

et oui Frank C'est film-man un superheros qui regarde des film sans cogné de clou même a 5 heure du matin... quel pouvoir... Et ce même si c'est un film tschéquo-slovaque Version original non soutitré qui dur 8 heure
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MessageSujet: Re: Cinéma maison - La suite!   Cinéma maison - La suite! - Page 3 Icon_minitimeSam 23 Aoû - 21:27

Ce sont les films réunis des 3 pages précédentes.
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MessageSujet: Re: Cinéma maison - La suite!   Cinéma maison - La suite! - Page 3 Icon_minitimeSam 23 Aoû - 22:17

ahhaha Maudit que tu torche Ian ak tes jeux de mots!!!

Ouais dans le fond Frank spour ça que té de mmm!!!

Hey je vient d`écouté le film Juno...
Ouais ce fut un délice pour les yeux... et l`esprit c`est beau tout simplement! I love you
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Mate

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MessageSujet: Re: Cinéma maison - La suite!   Cinéma maison - La suite! - Page 3 Icon_minitimeDim 24 Aoû - 16:45

Citation :
Pineapple Express - David Gordon Green 3.75/5

Citation :
La Battaglia di Algeri - Gillo Pontecorvo 3.75/5

Vu dans le Cadre de la 1ere Édition du Cinémathon de l'Appart de Frank et Jess.

Citation :
Le charme discret de la bourgeoisie - Luis Bunuel 4/5

Vu dans le Cadre de la 1ere Édition du Cinémathon de l'Appart de Frank et Jess.

Citation :
Spoorloos - George Sluizer 4/5

Vu dans le Cadre de la 1ere Édition du Cinémathon de l'Appart de Frank et Jess.

Citation :
Black Cat White Cat - Emir Kusturica 4.5/5

Seen 2 times.

Vu dans le Cadre de la 1ere Édition du Cinémathon de l'Appart de Frank et Jess.

Citation :
Memories of Murder - Joon-ho Bong 4-4.25/5

Vu dans le Cadre de la 1ere Édition du Cinémathon de l'Appart de Frank et Jess.

Citation :
Sheltering Sky - Bernardo Bertolucci 4-4.25/5

Citation :
Last Tango in Paris - Bernardo Bertolucci 4.25/5

BON! Là y'en a d'la tension sexuelle, Marlon. Bravo.
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MessageSujet: Re: Cinéma maison - La suite!   Cinéma maison - La suite! - Page 3 Icon_minitimeDim 24 Aoû - 17:26

c`est quoi le cinématon??? Suspect
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MessageSujet: Re: Cinéma maison - La suite!   Cinéma maison - La suite! - Page 3 Icon_minitimeDim 24 Aoû - 21:01

Le Cinémathon, c'est 5 films étrangers de 5 genres différents et de 5 décennies différentes qui sont présentés dans l'appart de moi et Jess. Wink

Citation :
Epitaph - Jeong Beom-sik/Jeong Sik 3.5/5

Visionné dans le cadre du festival Fantasia 2008.

Dans ce qui devait se révéler comme une nouvelle innovation en la matière de cinémathèque coréenne, Epitaph s'avère être un film lourd et surchargé d'informations, qui à lui seul aurait probablement pu laisser place à une trilogie. Ayant élu pour point de mire un vieil hôpital coréen des années 50, le scénario se veut un feuillage dense et corsé que le spectateur ne parvient pas complètement à percer, même à la toute fin du film. En fait, les frères Jeong, élèves du vénérable réalisateur Park Chan-Wook, maintiennent l'auditoire dans un suspense d'une permanence si impénétrable qu'on finit rapidement par se décourager tant les questions se multiplient sans même apercevoir l'ombre d'une réponse. En guise de dénouement, ces derniers tentent tant bien que mal de nous lancer sur quelques pistes de solution, mais c'est encore bien trop peu d'outillage pour parvenir à remettre en ordre ce charabia condensé de manière grotesque. L'esthétique du film est toutefois remarquable par son alliage entre le poétique et l'horreur, quoique bien similaire à quelques autres films coréens.

Définitivement, l'adage n'est pas toujours respecté à la lettre.

L'élève ne dépasse pas toujours le maître.

Citation :
Handle Me With Care - Kongdej Jaturanrasamee 3.5/5

Visionné dans le cadre du festival Fantasia 2008.

Si jamais on vous offre l'opportunité de vous ouvrir au cinéma thaïlandais, n'en refusez jamais la chance.

Car même s'il faut avouer que je me suis retrouvé amèrement déçu par ce long-métrage de Kongdej Jaturanrasamee, rien n'est plus jouissif que de découvrir l'effervescence créatrice de différentes communautés culturelles. Le problème avec Handle Me With Care, c'est que le synopsis de base semble peu correspondre au film en soi. Cette histoire qui se voulait alors si touchante, ce récit de vie qui s'apprêtait à briser le coeur des spectateurs, s'est alors vite perdu dans un déroulement pleignard et geignard là où le personnage principal, en lacune de charisme, n'est même pas en mesure de s'attirer la faveur de l'auditoire. La comédie romantique auquelle on s'attendait est vite remplacée par une aventure un peu gauche, maladroitement manoeuvrée, qui s'écarte dans des sentiers bien souvent sans aucune saveur. Quelques scènes demeurent toutefois mémorables, comme celle de la cabine du téléphone public, si bien qu'on en aurait savourés quelques autres avant que le générique de la fin ne défile devant une foule perplexe.

Citation :
A Tale of Legendary Libido - Sin Han-sol 3.75/5

Visionné dans le cadre du festival Fantasia 2008.

Un peu bê-bête. D'ailleurs, sur le coup, je n'y ai même pas pensé.

Je m'étais laissé subjuguer par le ton de cette comédie asiatique, dans laquelle un jeune puceau incompétent devient subitement l'idylle sexuelle de son village après que tous les hommes soient partis en guerre, et les gags n'en finissaient plus de fendre mon visage par des sourires proéminents. Et pourtant, c'est seulement maintenant, longtemps après mon visionnement, que je m'aperçois que c'était beaucoup trop facile comme mise en contexte humoristique, et qu'il n'a pas fallu aller chercher ces gags bien loin. Si l'on prenait exactement cette histoire et qu'on l'adaptait de ce côté de l'océan, le résultat en serait fort probablement médiocre. Toutefois, il faut avouer que tout ce fatras d'imbécilités et de cabotinages avait un petit je-ne-sais-quoi irrésistible qui fait en sorte que nous avons tous passés un excellent moment à rire de pipi, de caca et de poil.

Citation :
Adrit in Tokyo - Satoshi Miki 4/5

Visionné dans le cadre du festival Fantasia 2008.

- Accuracy of Death? Désolé, plus de billets.

À la dernière minute, Frank et Mate se voient forcés de réorienter leur après-midi vers une autre salle de cinéma, un peu déçus de devoir manquer le film qui avait suscité en eux un océan d'attentes. Et pourtant, si jamais les billets n'avaient pas été en rupture de stock, jamais ils n'auraient eu la chance de goûter au film qui allait plus tard se mériter la mention du Meilleur Scénario du Festival Fantasia Édition 2008.

Car diminuez un tant soi peu la force de ce scénario, et Adrift in Tokyo perd automatiquement en qualité et en profondeur, quitte à devenir un film insipide sans grande morale et au développement interminable. Ce road-trip pédestre de près de deux heures n'est en fait rien d'autre qu'un alliage de dialogues suscitant à la fois chaleur et réflexions, dans lequel le duo d'acteurs explosif Jô Odagiri et Tomokazu Miura nous emportent dans une balade existentielle en plein coeur de Tokyo. Coloration et minimalisme se côtoient dans une oeuvre remarquablement onctueuse par le rafraîchissement de son propos et par sa façon tout à fait singulière d'amener le spectateur vers une ligne d'arrivée émouvante, avec pour seul acteur la singularité de la conscience humaine.

Citation :
Gachi Boy: Wrestling With a Memory - Norihiro Koizumi 4.25/5

Visionné dans le cadre du festival Fantasia 2008.

Le jour où j'aurai, devant moi, le sourire unique de Ryuta Sato me dévisageant d'une pochette emballée de Gachi Boy, vous pourrez être sûr que je ressortirai du commerce quelques minutes plus tard, le porte-feuille appauvri et le coeur enrichi.

De mémoire, il m'est impossible de comparer la magie du visionnement de Gachi Boy en salle de cinéma avec n'importe quel autre film. Ryuta Sato a rapidement conquis le coeur du public, et tous se sont appropriés sa quête et, durant plus de deux heures, ont fait de cette dernière une entreprise mémorable au cours de laquelle se succédèrent applaudissements effrénés, rires tonitruants et, pour certains comme moi, quelques larmes tergiversant au coin de la paupière. Jeune homme charismatique ayant perdu l'usage de la faculté mémorielle, Igarashi (Sato) se réveille chaque matin en ayant oublié la veille. Voué à une brillante carrière dans le domaine du droit, il prend rapidement conscience que seule l'empreinte de la douleur physique sur son propre corps lui permet de se sentir en vie.

Lorsqu'il caresse l'idéal de devenir lutteur, toute la salle se métamorphose en forgerons de ce rêve. Dans ce récit de vie merveilleux s'insère alors un sentiment d'américanisme, une certaine impression de déjà vu qui se retrouve dans n'importe quel film sportif du box-office. Mais attention, on est loin de traiter d'une sensation d'américanisme boiteux puisque cette dernière ne fait que renforcer l'intensité du long-métrage en maximisant l'impact des sentiments de l'auditoire. Naturellement, l'histoire se veut largement improbable, mais c'est juste cette même improbabilité qui nous permet de verser quelques larmes tant le miracle semble apparent.

Advenant une plus large commercialisation du film (traduction oblige), il n'en faudrait pas beaucoup pour bouleverser l'âme de l'Amérique moderne.

Citation :
Accuracy of Death - Masaya Kakei 4.25/5

Visionné dans le cadre du festival Fantasia 2008.

L'univers de Accuracy of Death, comme c'est quelquefois le cas pour ces films magiques étrangers, finit inévitablement par venir à la rencontre d'un trou noir qui aspire le potentiel du long-métrage, soit celui de devenir un véritable chef-d'oeuvre qui ensorcèle les cinéphiles de ce monde. Avec pour point central l'Ange de la Mort, un faucheur chargé d'évaluer si l'heure de la mort est effectivement venue pour certains protagonistes, Masaya Kakei nous confronte à un tête-à-tête lyrique avec la Mort elle-même. À travers des plans sublimes qui, comme la mort, effraient par leur magnificence, Accuracy of Death se veut une épopée mélancolique de la quête de la vérité dans un monde où la vérité elle-même n'existe pas. Accompagné de son chien noir et assisté de l'innocence du public, Chiba juge hebdomadairement des vies humaines par l'étendue de potentiel qu'il leur reste à accomplir en ce bas-monde.

Cette industrie de dilemmes est perturbante pour l'auditoire qui s'attache à l'acteur principal Takeshi Kaneshiro, et qui rapidement ne sait plus si elle doit ou non appuyer la cause qu'il représente. Là où le trou noir aspire l'immensité même du potentiel de Accuracy of Death, c'est que le film, aussi réductif puisse cela paraître, se laisse facilement comparer à un sandwich sans viande. Car si l'on a la chance, d'entrée de jeu, d'amorcer ce récit fantastique en croquant dans la mie d'une histoire formidable, soit celle d'une violoncelliste dont l'histoire tragique amène pour la toute première fois Chiba à lui accorder la vie sauve, et que l'histoire du dénouement, celle d'une vieille dame en quête du bonheur, se veut aussi inspirante que la première, il n'en est pas de même pour le pilier central du film. Présenté à la manière d'un tryptique cinématographique, Accuracy of Death s'empêche d'établir un nouveau standard en la matière de cinéma japonais simplement parce que l'histoire centrale, soit celle d'un yakuza mafieux insipide, est horriblement faible comparé aux deux autres, et présente un affreux défaut de continuité dans l'histoire puisqu'elle n'affiche aucun lien viable avec la continuité du film.

Par contre, rien que pour les deux extrémités du film, Accuracy of Death vaut véritablement la peine d'être vu puisqu'il constitue, en un sens, un rendez-vous unique avec la Mort qu'il ne vous sera plus jamais possible de revivre à nouveau.

Citation :
Ex Drummer - Koen Mortier 4.25/5

Visionné dans le cadre du festival Fantasia 2008.

À peine Ex Drummer sorti en salle, les critiques montaient déjà sur leurs grands chevaux et proclamaient d'instinct que Koen Mortier était l'équivalent belge du visionnaire controversé Gaspar Noé, un réalisateur coup de coeur qui a véritablement révolutionné ma vision du cinéma par des longs-métrages déchirants de réalisme comme Seul contre tous et Irreversible.

La comparaison était poignante; difficile de ne pas se faire d'attentes dans de telles occasions. Parce qu'il aurait été très facile de tomber dans des sujets aussi glauques que ceux abordés par Noé sans pourtant être en mesure de les maîtriser convenablement, j'appréhendais quelque peu Ex Drummer, dont le synopsis m'avait pourtant si aisément séduit dès ma première lecture. Et pourtant, dès les premières minutes du film, le ton du film est clairement palpable: on a véritablement affaire à un second Gaspar Noé, à quelques différences près.

Dries, un auteur à succès, se voit proposer le poste de batteur dans un groupe de musique où chaque membre souffre d'un handicap quelconque. Le seul hic, c'est que ce dernier ne possède aucun handicap. Après réflexion, il finit par accepter. Au fur et à mesure que l'aventure progresse, Dries s'aperçoit que, psychologiquement, c'est véritablement lui le plus handicapé d'entre tous.

Sans véritablement être un film politiquement incorrect (une seule scène me vient en tête à ce propos), il s'avère que Ex Drummer plonge la salle dans un malaise nécessaire pour pousuivre le visionnement du film. Les thématiques abordées ne sont pas forcemment communes, et le cinéma sert alors ici d'intermédiaire pour forcer le spectateur à ouvrir les yeux sur une réalité qu'il se forçait à ignorer, soit celle de la pourriture de l'âme humaine et de son orgueil médiocre qui l'amène à accomplir les actions les plus viles sur son entourage. Chaque scène s'efforçant d'approcher une esthétique cinématographique originale, le long-métrage devient un bijou visuel douloureux qui s'emmêle peu à peu vers une décadence complète dans les recoins les plus profonds de nos propres défauts.

Ex Drummer, c'est un peu ce miroir qu'on voudrait tant briser avant qu'il ne nous montre des aspects de nous-même qu'on ne veut pas connaître.

Citation :
Home Movie - Christopher Denham 4.5/5

Visionné dans le cadre du festival Fantasia 2008.

Dix films échelonnés sur deux ans au Festival Fantasia. Un seul grand gagnant: Home Movie.

Si je vous disais que Home Movie, mon coup de coeur du Festival, est un conte d'horreur réaliste sur une famille américaine, une fenêtre euphoriquement ouverte sur la haine et le non-sens du rêve américain... Et que je vous disais par la suite que l'horreur est justement le genre cinématographique que je déteste le plus au monde parce que j'ai l'impression qu'il me fait perdre mon temps... Cela suffirait-il pour vous convaincre de son unicité?

De toute façon, vous auriez probablement bien du mal à aller le voir, car Home Movie n'a, à ce jour, trouvé aucun distributeur qui acceptait de se risquer dans la commercialisation de ce dernier, quand bien même l'incroyable Adrian Pascar (Heroes) aurait la principale tête d'affiche dans ce film d'horreur filmé à la caméra-épaule. Lorsqu'il est question de l'importance du médium, il faut dire que Christopher Denham a bel et bien exploité les avantages que lui permettaient la caméra-épaule tandis que la famille Poe se laisse tranquillement décortiquer sous les yeux des spectateurs à la manière d'une viande crue.

David, prêtre protestant, et Clare, psychiatre renommé, font l'achat d'une caméra pour filmer leurs ébats familiaux avec leurs deux enfants, Jack et Emily. Ce qui est intéressant dans cette intrusion mondaine, c'est que le spectateur se retrouve rapidement coupable de voyeurisme, et qu'il devient malgré lui un pervers forcé d'assister à la déchéance des enfants Jack et Emily, dont le comportement se transforme progressivement en un condensé de violence et de tortures. Tour à tour, la religion et la science sont au coeur d'un débat éthique sur l'éducation contemporaine, et leurs défauts se font de plus en plus distincts au fur et à mesure que les deux disciplines échouent lamentablement. Forcés d'abandonner la soutane et les médicaments, David et Clare n'ont plus d'autres choix que d'enfiler leurs costumes de parents pour tenter d'avorter le comportement dissident de leurs rejetons.

Révolutionnaire à sa manière, Home Movie fige le temps et propulse l'auditoire dans un univers déjanté où aucune solution ne semble appropriée à l'épouvantable infamie qui frappe la famille Poe. Définitivement à voir et à revoir.

Clare: It proves that there are no good child, that there are no bad child. It proves that there are only diagnostics.


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MessageSujet: Re: Cinéma maison - La suite!   Cinéma maison - La suite! - Page 3 Icon_minitimeDim 24 Aoû - 21:10

Ok vous êtes intenceeeeeeeeeeeeeeee affraid I love you Wink
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MessageSujet: Re: Cinéma maison - La suite!   Cinéma maison - La suite! - Page 3 Icon_minitimeLun 25 Aoû - 0:42

C'est la même liste Katia, je fais juste la descendre plus bas pour me souvenir que je dois critiquer les films... Wink
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MessageSujet: Re: Cinéma maison - La suite!   Cinéma maison - La suite! - Page 3 Icon_minitimeLun 25 Aoû - 9:07

Ils sont pissants...
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MessageSujet: Re: Cinéma maison - La suite!   Cinéma maison - La suite! - Page 3 Icon_minitimeMar 26 Aoû - 0:24

Citation :
Shadows and Fog - Woody Allen 3.5/5

Citation :
Roman de Gare - Claude Lelouch 3.25-3.5/5

J'ai réservé le coffret Lelouch à la biblio... Aussi bien commencer par son dernier film à Super Écran.
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MessageSujet: Re: Cinéma maison - La suite!   Cinéma maison - La suite! - Page 3 Icon_minitimeMar 26 Aoû - 15:57

Citation :
Stalker - Andrei Tarkovski 4/5

Seen 2 times.

Il y a précisément deux ans, lors de mon tout premier visionnement de Stalker, je m'étais laissé fasciner, comme un enfant, par une discipline qui m'était alors complètement inconnue. En effet, mon premier long-métrage de Tarkovski allait s'avérer en être un qui excellait dans la maîtrise du silence, qui faisait de ce dernier le ciment de l'architecture du scénario. Émerveillé par cette symphonie de mutisme, j'avais alors vogué durant près de trois heures, d'une vogue admirative qui me laissait sans voix devant l'exploit accompli. J'étais là, devant mon téléviseur, et j'essayais de comprendre comment est-ce qu'il était possible de réaliser un aussi bon - et long - film avec tant de silences.

Tôt ou tard, l'enfant doit ouvrir les yeux et apprendre à user de discernement. Même si ce n'est pas véritablement le cas de Stalker, toute nouveauté est parfois victime d'un tape-à-l'oeil trompeur. Car, cette fois-ci, bien que je demeure charmé par le travail de Tarkovski, l'écoute fut pénible parce qu'il me semblât justement que cette maîtrise n'était pas maintenue du début jusqu'à la toute fin. Si la majorité des scènes exposent un silence efficace qui redonne continuellement un nouveau sens à la Zone, les rares accalmies se traduisent trop souvent par des exposés philosophiques sans queue ni tête qui créent un contraste beaucoup trop imposant pour l'auditoire.

Si les récits philosophiques se veulent poétiquement songés, le vocabulaire employé n'est souvent pas accessible au spectateur, et cette dégurgitation spéculative sur la nature du monde finit rapidement par abrutir l'écoute de Stalker. Il n'en demeure toutefois pas moins qu'il s'agit là d'un des plus grands films du cinéma et que les personnages du stalker, du scientifique et de l'écrivain sont absolument fabuleux à analyser.

Par contre, ça n'aura jamais été aussi vrai: il faut être en forme pour écouter Stalker.

Citation :
Persepolis - Marjane Satrapi/Vincent Paronnaud 4.25/5

Les mélanges ne font pas toujours bon ménage.

Comme dans ce cas-ci, il est effectivement assez curieux d'insérer un message socio-politique, presque livré à la manière d'un documentaire, dans un dessin-animé, genre habituellement destiné aux enfants et aux pré-adolescents. Rien ne s'arrange lorsqu'il est question de Marjane Satrapi, réalisatrice qui se fait une petite joie en se baptisant la propre héroïne de son film d'animation auto-biographique. Tout empire définitivement au moment où l'on s'aperçoit que le long-métrage a pour but d'éduquer et de sensibiliser à propos de la Révolution Islamique.

En partant, tous ces éléments bigarrés, tous les uns plus éloignés aux antipodes que les autres, nous assurent d'avoir en bouche une toute nouvelle saveur cinématographique, et c'est en partie cette conviction qui m'a projeté dans la gueule de Marjane, cette petite iranienne en recherche de stabilité dans un gouvernement en pleine mutation. Après écoute, me croiriez-vous si j'affirmais que c'est exactement par ce type de mixage que passe l'avenir de notre société?

Bain culturel aux eaux immensément profondes de noirceur, Persepolis se veut rafraîchissant et déchirant à la fois, et c'est précisément ce mélange qui entraîne et provoque obligatoirement nos méninges. Sous des graphiques simplistes - mais extraordinaires -, on devine un bataillon de dessinateurs, de monteurs, de scripteurs, d'informaticiens et d'historiens qui accouchent d'un conte urbain sur l'impact des révolutions sociales sur le petit peuple contemporain.

Persepolis aurait définitivement du remporter l'Oscar 2007 en Animation, la profondeur de son message et sa fraîcheur moderne surpassant et de loin l'ingénuité naîve de Ratatouille

Citation :
North By Northwest - Alfred Hitchcock 4.25/5

Seen 2 times.

Cary Grant n'est peut-être pas l'être humain le plus intègre au monde en terme d'authenticité, mais force est d'avouer que son jeu convenait parfaitement pour le personnage de Roger O. Thornhill, cet homme d'affaires important victime d'une machination gouvernementale. James Stewart est alors vite excusé de ne pas avoir obtenu le rôle (Hitchcock ne le voulait pas; il paraissait trop vieux) car les dialogues outrecuidants se laissent vite interpréter à merveille par Cary Grant, aisément assisté d'une Eva Marie Saint qui se laisse rapidement désigner comme la meilleure actrice ayant jamais participé dans un film de Hitchock.

D'ailleurs, en terme d'excellence, il s'agit évidemment du meilleur suspense d'Hitchcock, dirais-je, qui est parvenu à maintenir mon attention au plus haut seuil possible, d'ailleurs peut-être même plus que Rope n'était parvenu à le faire. Par contre, j'en suis toujours à hésiter entre Psycho et North By Northwest. Ce dernier rassemble des idées ingénieuses, idées qu'aucun autre suspense n'est jamais parvenu à assembler dans toute l'histoire du cinéma autrement qu'en calquant des idées déjà exploitées.

La force du film? Le caméo d'Alfred.

Citation :
Pulp Fiction - Quentin Tarentino 4.25/5

Seen 3 times.

Lorsque l'on possède bien peu de bagages en matière de cinématographie, il y a fort à parier que l'on se laissera impressionner plus facilement par un voyage qui n'en vaut peut-être pas véritablement la peine. Jamais je n'oserais dire que c'est complètement le cas pour Pulp Fiction, mais force est véritablement d'admettre que je l'avais auparavant surestimé. M'étant convaincu que les différents protagonistes étaient unique en soi dans le domaine du cinéma et qu'aucun dialogue n'avait jamais atteint la magnificence et l'efficacité cruelle de ceux de Tarentino dans ce long-métrage de 1994, j'ai été forcé d'annihiler les limites de l'établi pour en venir à une nouvelle conclusion à ma troisième écoute du film: il est loin de mériter autant de crédit que je lui en accordais.

En effet, les dialogues ne sont pas aussi imposants qu'ils le paraissent, et on s'aperçoit rapidement que la majorité d'entre eux ne créent pas un effet aussi fort qu'ils le devraient naturellement. En mon sens, il s'avère que j'assiste à un renversement de situation et que Reservoir Dogs m'apparaît maintenant plus profond, plus poussé et plus travaillé que Pulp Fiction. Si je qualifiais auparavant Pulp Fiction de ''réalisme aveuglant d'irréalité'', j'ose maintenant le considérer comme une tranche de vie intéressante dans la vie de petits mafieux américains, mais sans plus. Il va sans dire que la brochette d'acteurs phénoménale a contribué à projeter Pulp Fiction au titre d'incontournable du cinéma, et qu'on ne peut ôter à Pulp Fiction ce qui revient de droit à Pulp Fiction, mais je crois qu'il est temps pour moi d'abaisser mon orgueil et, même si cela me fend un peu le coeur puisque c'est une partie de mon adolescence qui fout le camp avec elle, d'affirmer pour la toute première fois...

Pulp Fiction est un film surestimé.
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MessageSujet: Re: Cinéma maison - La suite!   Cinéma maison - La suite! - Page 3 Icon_minitimeMar 26 Aoû - 17:56

Citation :
The Dark Knight - Christopher Nolan 4.25/5

Seen 2 times.

À ceux qui clâment qu'il s'agit là du meilleur film de l'histoire du cinéma, je réponds qu'il est facile de penser ainsi lorsqu'on n'a vu rien que des block-buster toute sa vie.

The Dark Knight est possiblement le meilleur des Batman, possiblement le meilleur film de superhéros, possiblement la meilleure performance de Heath Ledger. Mais en aucun cas il ne sera le meilleur film de l'histoire du cinéma.

Ce dernier Batman possède l'une des caractéristiques les plus avantageuses du marketing cinématographique: il est à la fois un blockbuster à budget galactique assouvissant les pulsions violentes et tape-à-l'oeil du grand marché nord-américain, ainsi qu'un excellent film dirigé par une main de maître en Christopher Nolan qui sait contenter les connaisseurs par des plans stupéfiants et un scénario ficelé dans les règles de l'art. Même s'il dure environ 2 heures 30 minutes, rares sont d'ailleurs les scènes qui s'étirent dans des longueurs superficielles ou des dialogues hypocrites qui tentent de couvrir le manque de contenu de l'histoire.

Les frères Nolan ont redéfinis l'univers Bruce Wayne en cessant de ne s'intéresser qu'aux gadgets et à la superficialité du personnage pour finalement le complexer davantage et offrir une vision plus téméraire de l'homme derrière le masque. En mon sens, Christian Bale ne parvient curieusement toutefois pas à rendre honneur à cette métamorphose, lui qui m'avait toujours épaté dans chacun de ses films. Dans The Dark Knight, le jeu d'acteur de Bale n'est réellement pas sollicité, et toute son authenticité finit progressivement par se miner au fur et à mesure qu'il semble adopter l'attitude classique des acteurs hollywoodiens, soit celle d'un je-m'en-foutisme au-dessus du tout qu'on tente de s'expliquer par le personnage mais qui, au bout du compte, n'est qu'une brèche facile pour éviter de se surpasser.

Et, croyez-le ou non, j'ai longtemps rêvé au moment où je sortirais de la salle de cinéma en m'exclamant: ''Heath Ledger n'est pas si extraordinaire qu'on le dit, c'est seulement sa mort qui forge sa notoriété!'' et c'est avec honte que je me suis relevé de mon siège... Quoi qu'en diront les (rares) détracteurs de The Dark Knight, il est à mon avis que la (sur)performance de Heath Ledger crève les yeux, et que bien que sa mort ait multiplié sa renommée, son jeu d'acteur doit être considéré objectivement, pour ce qu'il est véritablement, c'est-à-dire une leçon théâtrale dont il faut prendre grande note. Accompagné d'un leitmotiv hallucinant, Ledger est inévitablement le point de mire de ce long-métrage, et toutes les scènes auxquelles il participe sont littéralement ridiculisantes pour la grande majorité des acteurs contemporains qui ont véritablement oubliés la vraie nature du métier d'acteur; soit celle de se surpasser constamment et de redéfinir le jeu théâtral plutôt que de se conformer à une doctrine où l'on s'appuie sur les effets spéciaux pour pallier la médiocrité du jeu.

Citation :
Léolo - Jean-Claude Lauzon 4.75/5

Seen 2 times.

Parce que moi je rêve. Parce que moi, je ne le suis pas.

Difficile d'assimiler Léolo aux autres produits issus du marché cinématographique québécois tant ce dernier se distingue si aisément de tous les autres. Littéralement parlant, c'est de la haute voltige, du talent à l'état pur, du jamais vu sur la scène québécoise. Entièrement basé sur une forme narrative, sur une poésie lyrique qui, ma foi, coupe brillament le souffle tout en évitant d'être trop hermétique, Léolo a le mérite de s'adapter parfaitement à la réalité québécoise des années 80 tout en étant le paradis des passions interdites de l'âme. Adapter la poésie à notre train-train quotidien, c'est un peu comme un bon film d'Alexandre Despaties; ça relève de l'impossible. Et pourtant, Lauzon l'a réussi à merveille, lui.

Si la majorité des films québécois ont le mérite de redessiner à la perfection l'époque dans laquelle ils se situent, ils se contentent beaucoup trop souvent d'enfiler un nez de clown et de danser une gigue en espérant que le grand public s'en contentera. Il ne faudrait pas se cacher que le cinéma québécois a fait d'énormes progrès depuis deux décennies, mais qu'encore là, aucun film n'est en mesure de s'approcher un tant soi peu de ce chef-d'oeuvre de Jean-Claude Lauzon. Repensons simplement à la cette finale tout simplement brutale, mais si apaisante à la fois, qui baptise cette comédie noire comme le plus grand film québécois de tous les temps...

Le drame familial de Léolo s'élève lui-même par son incongruité et se démarque, de loin, des autres drames familiaux revus maintes et maintes fois par le cinéma québécois. Possédant sa propre saveur internationale, Léolo se démarque véritablement des autres films de sa génération par une démarche artistique personnelle qui fait de lui un prodige de l'histoire québécoise.

Citation :
Star Wars IV: A New Hope - Georges Lucas 4.5/5

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En 1977, lorsque Georges Lucas a lancé ce film dans tous les cinémas de l'Amérique du Nord, tous se sont attendus à un flop monumental, des différents cinémas qui ont refusés de le programmer en passant par Alec Guinness (Obi-Wan Kenobi) qui a exigé de Georges Lucas qu'il le fasse mourir pour éviter de devoir jouer dans des suites.

Près de 30 ans plus tard, il y a encore des jeunes adultes qui, comme quoi, s'émerveillent encore et s'excitent frénétiquement le poil des jambes devant cette saga phénoménale. Le ridicule et la peur n'ont jamais tués Georges Lucas. Bien au contraire, ils ont fait de lui l'un des hommes les plus riches du continent en plus d'un des rares visionnaires qui a su donner une nouvelle teinte au cinéma contemporain. Star Wars a de plus forcé l'Amérique moderne à s'ouvrir au mythe stellaire et a cessé de le percevoir comme une menace telle que nous l'avait précédemment décrite le si grand classique de Kubrick 9 ans plus tôt. Si on peut même affirmer que la lutte entre les deux long-métrages, bien que largement différente dans l'approche du genre, est infiniment chaude, il en va de même pour le combat entre John Williams et la musique classique de György Ligeti.

A New Hope étant d'ailleurs le plus vieux Star Wars de toute la série, il va sans dire que le spectateur est d'ailleurs manipulé avec grâce pour lui éviter de deviner à l'avance les plus grand dénouements de toute la renommée saga. Toutefois, il faut avouer que certain non-sens sont alors nécessaires pour maintenir l'intégralité du suspense, et il faut avouer, entre autre, que l'on n'accorde absolument pas l'importance nécessaire à l'affrontement entre Darth Vador et Obi-Wan Kenobi. Malgré tout, A New Hope demeure un film sublime dont l'excellence ne peut être reproduite aussi parfaitement, et tous les amateurs de science-fiction trouvent rapidement leur compte dans une télésérie complexe et divertissante à la fois qui fait office de pionner marquant dans toute l'histoire cinéma.

Rien qu'à devoir critiquer Star Wars, c'est déjà un honneur imposant à lequel on ne peut rendre complètement gloire...

Citation :
Fargo - Coen Brothers 4/5

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Bien que je soin loin d'être le plus grand fan du phénomène Cohen, il faut avouer que Fargo a un petit je-ne-sais-quoi qui m'amène à croire définitivement qu'il s'agit là du meilleur film des Cohen. Steve Buscemi et William H. Macy sont de véritables régals pour les yeux et le burlesque du scénario amène un angle nouveau au domaine du kidnapping.
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MessageSujet: Re: Cinéma maison - La suite!   Cinéma maison - La suite! - Page 3 Icon_minitimeMar 26 Aoû - 18:36

Mate. Une critique de Pinapple Express?

.. Ça m'intéresserait, le film m'intrigue. Billy en parle souvent, sans l'avoir vu.
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Mate

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MessageSujet: Re: Cinéma maison - La suite!   Cinéma maison - La suite! - Page 3 Icon_minitimeMar 26 Aoû - 22:49

Désolé, je ne fais pas de critique depuis plusieurs mois. J'ai pris ma retraite. Mais si vous avez aimé Superbad, vous devriez aimer Pineapple Express. C'est un bien bon film.
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Jessyca

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MessageSujet: Re: Cinéma maison - La suite!   Cinéma maison - La suite! - Page 3 Icon_minitimeMer 27 Aoû - 11:25

Citation :
Persepolis- Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi- 4/5

Citation :
The Graduate - Mike Nichols - 4/5

Citation :
Unknown Pleasures - Zhang Ke Jia - 3.25/5
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MessageSujet: Re: Cinéma maison - La suite!   Cinéma maison - La suite! - Page 3 Icon_minitimeMer 27 Aoû - 13:13

Citation :
Tout est parfait - Yves Christian Fournier 4/5

Je ne serais vraiment pas surpris si ce film brisait des records à la prochaine édition des Jutras. Sous la plume de Guillaume Vigneault, j'ai rarement vu un film québécois aussi réaliste (bien qu'on dirait qu'ici on ne fait rien d'autre que du réalisme) et les dialogues me semblent véritablement issus de la société moderne. Réalisé tout de même assez sobrement et s'appuyant grandement sur la musique pour façonner l'ambiance, les acteurs ont tout l'espace nécessaire pour manoeuvrer et exceller, entre autre le duo principal de Maxime Dumontier et Chloé Bourgeois (elle aspire à une belle carrière, elle est formidable).

Tout est parfait lève le voile du mieux qu'il le peut sur l'emprise du suicide sur les jeunes d'aujourd'hui. Et il le fait à merveille.

Citation :
The Great Debaters - Denzel Washington 3.5/5

Ce n'est pas que je n'aies pas apprécié, mais c'est véritablement bâti à la manière d'un film sportif bien classique. On ne peut s'attendre à trop d'originalité de la part de ce cher Denzel, tout de même.

Il me semble que le public cible de ce type de film soit extrêmement limité puisque ces constants débats de philosophie ne sont évidemment pas des plus convoités dans notre société actuelle. Même moi qui m'intéressait grandement à ce phénomène s'est souvent retrouvé las devant de longs débats extrêmement abstraits qui ne prenaient fondation que dans des millions de citation de l'histoire.

Par contre, ce qui ajoute de l'intérêt à l'histoire, c'est encore une fois le duel racial entre les blancs et noirs qui finit par prendre une place importante à l'intérieur même des débats.

Citation :
I'm Not There - Todd Haynes 4/5

Sincèrement, je crois qu'il s'agit là d'un très grand film, que jamais il ne vous sera plus possible de voir quelque chose qui s'en approche un tant soi peu. I'm Not There déforme l'esthétique d'un film d'une façon révolutionnaire, et on peut même franchement dire que les scènes sont souvent bien impressionnantes pour l'iris. De plus, les acteurs (a-t-on jamais vu Cate Blanchett aussi impressionnante?) excellent véritablement dans leur rôle.

Seul bémol nécessaire? Il faut s'intéresser incroyablement à la musique et plus particulièrement à Bob Dylan pour apprécier le film à sa juste valeur.

Pour moi, ce n'est pas le cas.

Car si ce l'était, ce film serait probablement dans mon top 20...
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MessageSujet: Re: Cinéma maison - La suite!   Cinéma maison - La suite! - Page 3 Icon_minitimeVen 29 Aoû - 22:58

Citation :
L'Ange Bleu - Joseph von Sternberg 4.5/5

10 minutes après le film, j'ai encore les larmes aux yeux.
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MessageSujet: Re: Cinéma maison - La suite!   Cinéma maison - La suite! - Page 3 Icon_minitimeVen 29 Aoû - 23:26

L'esti d'Ange bleu qui revient dans tous les questionnaires...
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MessageSujet: Re: Cinéma maison - La suite!   Cinéma maison - La suite! - Page 3 Icon_minitime

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